Abonnés

Carcassonne grandit encore

  • Auteur d’un doublé, Benoît Jasmin a parfaitement conclu les opportunités qui lui ont été offertes par Romuald Séguy.
    Auteur d’un doublé, Benoît Jasmin a parfaitement conclu les opportunités qui lui ont été offertes par Romuald Séguy. Midi-Olympique - Stephanie Biscaye
Publié le Mis à jour
Partager :

Dominant dans tous les secteurs, l’USC s’adjuge un succès majuscule à Sapiac et regarde désormais vers le haut. Quant à Montauban, la situation se corse.

Le geste d’énervement de Jérôme Bosviel, connu pour son calme, pour mettre un terme à ce match, est révélateur de la piètre prestation montalbanaise. Défaits par plus de 30 points d’écart à Sapiac, les Montalbanais ont de quoi rougir de cette fessée reçue dans ce derby. Quand l’entraîneur des avants Florent Wieczorek, passablement énervé en conférence de presse, reprochait le néant dans ce qu’il venait de voir : « Il n’y a rien eu. Rien de bon, rien à garder. J’aurais pu vous le signer dès l’échauffement, on n’y est pas. Et surtout, après cette première mi-temps catastrophique, on a tendu la deuxième joue en seconde mi-temps. Personne ne s’est rebellé. » Le cadre carcassonnais Bakary Meïté saluait, lui, « beaucoup d’envie et d’application ». « Ce qui nous manquait, c’est le liant entre avants et trois-quarts, poursuit le troisième ligne, auteur d’une belle prestation en touche et au sol à son entrée. Et aujourd’hui (vendredi, N.D.L.R.), on voit que quand on écarte le ballon on sait faire la différence. »

La façon dont les Montalbanais ont peu à peu laissé enfler le score est un autre signal. Le technicien de l’USC Christian Labit a un regard là-dessus : « Le score est anecdotique. Quand une équipe commence à subir, à prendre des points et qu’à un moment on fait le break, peut-être que mentalement elle lâche. » L’entraîneur n’enlève cependant aucun mérite à son groupe. Il dit s’être servi du résultat injuste en Bretagne la semaine passée. « Le point de bonus est important. C’est ce qu’on méritait au minimum à Vannes. C’est ce que j’ai dit aux garçons cette semaine : « Cette frustration, gardez-la, emmagasinez-la et relâchez-vous ce week-end par un gros match. » »

Séguy a fait abstraction de tout

Le match dans le match, le duel des buteurs-chefs d’orchestre avait d’abord tourné en faveur de Jérôme Bosviel, plus précis au pied. On se dit alors que Romuald Séguy, qui rejoindra Colomiers en fin de saison contre toute attente, a la tête ailleurs. Mais celui-ci, par ses deux passes décisives pour Benoît Jasmin (l’une au pied, l’autre à la main) et une plus grande précision face aux perches, a remporté ce face-à-face, profitant aussi des en-avant de passes de l’artilleur de Sapiac et surtout de la domination de son pack. Car il n’est jamais aisé de jouer derrière un paquet qui recule. « À des moments, on est conscient qu’on ne peut pas toujours compter sur « Romu » pour gagner des matchs. Mais en lui faisant confiance malgré son avenir, je suis convaincu qu’il jouera le jeu à fond, assure Christian Labit. Avec de la patience et en le responsabilisant, il va s’impliquer et peut-être il nous mettra la pénalité la plus importante. C’est ça le rôle des buteurs. On est ingrats, durs avec eux et quand ils nous font gagner le match on trouve ça normal. »

Avec ce succès retentissant à l’extérieur, Carcassonne se prend à rêver : « Évidemment qu’on regarde le haut du tableau, reconnaît Bakary Meïté. Ça ne va pas forcément dépendre de nous mais on fera le maximum et on regardera ce qui se passe à la fin. »

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?