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L’UBB, sous le signe du rattrapage

  • Avec deux victoires en deux matchs de poule, dont celles en image face aux Newport Dragons, les Girondins de Cameron Woki, ballon en main, et Vadim Cobilas, à droite, ont gagné le droit de recevoir en huitièmes. Photos Icon Sport
    Avec deux victoires en deux matchs de poule, dont celles en image face aux Newport Dragons, les Girondins de Cameron Woki, ballon en main, et Vadim Cobilas, à droite, ont gagné le droit de recevoir en huitièmes. Photos Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Les Girondins auraient pu vivre ce huitième de finale dans une certaine sérénité. Ils le joueront en réponse à l’outrage subi face à La Rochelle.

La réunion annoncée a bien eu lieu. Lundi, à 8 heures, les joueurs et le staff se sont réunis pour évoquer le désastre subi par l’UBB face à La Rochelle. Mais de cette confrontation interne, Christophe Urios n’a pas voulu parler. "Ce qui a été analysé doit rester dans le vestiaire et la salle vidéo. Je ne veux rien dire, je suis là pour évoquer le match de Bristol." Mais le manager a laissé filtrer quelques phrases dont il a le secret : "Nous avons fait en sorte de comprendre et de digérer ce match. On sait ce qu’il s’est passé. J’ai compris des choses, sur un plan large, de ce qui se passe à Bordeaux, dans le rugby. ça ne m’arrivera pas deux fois. Mais bon, passons à Bristol." Plus tard, il a toutefois ajouté : "Si je devais tenir compte du match face à La Rochelle pour former mon équipe, il faudrait que je sois, moi, sur le terrain, ce qui serait un massacre. En fait, on proposera l’équipe la plus à même de battre Bristol. Si des joueurs qui nous ont déçus contre La Rochelle correspondent à ce profil, ils joueront."

Les regroupements, la grande question

On peut quand même supposer qu’il aura été question de la fameuse faiblesse dans les regroupements. L’UBB s’est fait gratter trop de ballons, elle en a gratté peu. Les avants se sont sans doute vus reprocher de ne pas s’être fait assez craindre et respecter sur les points de rencontres. De ne pas avoir assez sorti les empêcheurs de tourner en rond adverses, du type Levani Botia. Tous les suiveurs bordelais avaient la même impression : cette équipe est un peu trop gentille, quand elle est titillée, elle doit davantage se faire respecter. " Oui, il y a eu une remise en cause. Je me demande si elle était vraiment nécessaire car nous étions tous conscients de ce qu’il s’était passé. Sévère ? Elle était comme elle était, ça restera dans le CEVA (le bâtiment du centre d’entraînement de l’UBB, N.D.L.R.)", a précisé Romain Buros avant d’ajouter : "Si vous me parlez du surnombre dans les rucks… Je répondrai que si on voit qu’une équipe nous met la bataille dans ce secteur, on doit y être. C’est une question de travail et pas de stratégie." On pourra aussi réfléchir sur quelques paris perdus, notamment l’absence de Clément Maynadier, talonneur leader de combat. Il devrait retrouver le XV contre Bristol.

Des accrochages à l’entraînement

Les retrouvailles avec Bristol auraient pu se dérouler dans une certaine sérénité. Comme un petit cadeau ou un bonheur supplémentaire qui serait venu saupoudrer un Top 14 radieux. Elles seront au contraire placées sous le signe du "rattrapage". Car on ne peut pas concevoir que les Bordelais n’entreront sur la pelouse avec l’envie de faire oublier la gifle rochelaise. Ils auront l’avantage de récupérer leurs internationaux, Cyril Cazeaux, Cameron Woki et Matthieu Jalibert seront disponibles. Ce n’est pas rien… Il n’échappe à personne que l’UBB n’est pas tout à fait la même avec Jalibert. Même derrière un pack châtié comme il l’a été face à La Rochelle, il aurait sans doute redressé quelques actions pour adoucir l’addition. "Mais je ne pense pas qu’il y ait de la peur dans le groupe. J’ai ressenti plutôt de l’excitation. Lundi, nous étions encore focalisés sur le match de La Rochelle et depuis mardi, nous avons basculé sur le rendez-vous de Bristol avec beaucoup d’envie dans les séances", a repris Romain Buros, l’homme en forme de décembre-janvier. Sa blessure à une épaule n’aura pas duré très longtemps, les supporters s’en sont trouvés soulagés.

Christope Urios aussi, même s’il nuançait : "N’oubliez pas que la semaine dernière, nous n’avions quelques joueurs en reprise (Picamoles, Buros, Lamerat, Jolmès, Delguy). J’espère bien que physiquement, nous serons meilleurs que face à La Rochelle. Et puis, quand je demande de monter le niveau, je pense à quoi ? à des gars qui se bagarrent pour entrer dans le groupe. Il y a eu des accrochages dans les séances et je veux voir ça. J’ai tout fait pour casser les habitudes et la routine, j’ai monté l’intensité. Quand j’ai parlé d’alerte rouge, c’est à ça que je faisais allusion."

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