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La Rochelle : le rouleau (compresseur) de printemps

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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La victoire des rochelais ne souffre d’aucune discussion, elle s’est appuyée sur une supériorité manifeste dans le jeu au sol. 

Pour nous le visage de la performance des Rochelais à Bordeaux fut celui de Jules Favre, ce trois quart aile originaire de Franche-Comté (Morteau), déplacé sur les rives de l’Atlantique dès ses 18 ans, poussé par les brises d’un talent prometteur.

Il fut au cœur d’une combinaison très pure, en première main après touche. Premier receveur à  l’extérieur de West, dans la zone de l’ouvreur adverse. Percée magistrale suivie d’une offrande à Dillyn Leyds, ainsi se débloqua définitivement cette rencontre bien plus déséquilibrée qu’on ne l’aurait cru. «C’était un lancement qu’on avait répété en semaine par rapport à certaines choses qu’on avait vu du côté de Bordeaux. Qu’il ait pu aller au bout, c’est formidable. Ce  premier  essai à mon avis fut le tournant du match. On revient juste des vestiaires et on les pique tout de suite et dans le foulée, on a su imposer notre rythme...».

On ne réduira pas ce succès au simple brio des attaquants rochelais, car les hommes du trio Gibbs-O’Gara-Patat ressemblaient à un rouleau compresseur de printemps. Ils ont marché sur les Bordelais, dans les collisions, en mêlée mais aussi et surtout sur le jeu au sol. C’est dans ce secteur aride et ingrat qu’ils ont marqué au fer rouge des Bordelais en plein désarroi.  Combien de ballons ont-ils gratté ? Combien de sorties ont-ils accélérées ?

«Notre bon match au sol ? C’était un derby...» commenta Gregory Patat. «On avait ciblé les rucks, sachant que les Bordelais mettent beaucoup de pression dans ce secteur-là, et qu’ensuite en défense, ils montaient fort sur les extérieurs. Mais nous, nous sommes intéressants quand nous mettons de la vitesse. Contre Castres, on s’était retrouvés à jouer à la baballe car on avait subi dans ces zones-là. Dans leurs rucks, on savait qu’il y aurait de bonnes opportunités. Ils venaient avec un seul soutien, ils lâchaient certaines courses sur les intérieurs. On avait bien sûr étudié tout ça.»

 Au cœur de tout ce dispositif, un joueur hors norme, Levani Botia, auteur d’un match herculéen. Officiellement centre, il a été gratifié d’une mission spéciale, se dévouer aux grattages sur les regroupements adverses,  ce qui en fait un joueur assez unique.   «Vous connaissez son importance. Il y a des joueurs comme ça...   A une époque, on  savait que nos adversaires regardaient tout de suite si Levani Botia était sur la feuille de match. Je pense qu’ils vont regader encore.» 

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