Abonnés

Castres est déchaîné

Par Rugbyrama
  • La joie de Filipo Nakosi après son essai
    La joie de Filipo Nakosi après son essai Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

Les Castrais ont disposé de Pau sans trop trembler, samedi. S’ils peuvent regretter d’avoir perdu un point de bonus offensif qui leur semblait promis, ils enchaînent un septième succès sur les dix dernières rencontres.

Qu’ils le veuillent ou non, en 2021, les Castrais roulent sur un rythme de qualifiable. Alors que les Tarnais pointaient à la treizième place au soir de la douzième journée (fin de la phase aller), les voici huitièmes huit journées et dix matchs plus tard, après un nouveau succès à Pierre-Fabre samedi soir, face à la Section paloise (38-33).

Surtout, leur compteur a fait un bond considérable, passant de 16 points à la trêve des confiseurs à 41 unités à cette entrée de printemps. Et alors qu’ils pointaient à treize points de la sixième position à Noël, le CO revient petit à petit dans le sillage du premier qualifiable, puisque seules cinq petites longueurs séparent désormais les Tarnais du sixième, Lyon. Sachant que les Olympiens disposent d’un calendrier équilibré (trois réceptions, trois sorties) et qu’ils accueilleront des équipes qui évoluent dans leur zone du classement (Lyon et Toulon), rêver plus grand est-il possible du côté de Pierre-Fabre?

L’arithmétique et la rigueur mathématique laissent la porte ouverte à tous les possibles : il reste six matchs, donc potentiellement trente points sur le tapis. Mais au CO, joueurs comme staff, personne ne veut s’enflammer. Chat échaudé craint l’eau froide et les Castrais savent trop bien d’où ils viennent pour se taper sur le ventre en criant victoire trop tôt. Le pilier droit Wilfrid Hounkpatin, excellent samedi soir se montre philosophe : «Il ne faut pas trop penser à l’avenir pour ne pas gâcher le présent. Il reste encore six matchs, tout peut arriver.» Même son de cloche pour le trois-quarts centre Thomas Combezou qui analyse les autres résultats de la soirée : «Ce championnat est fou : Toulouse perd chez lui, Bordeauxbaisse les armes contre La Rochelle, Bayonne bat le Racing… Le plus important est d’être concentrés sur nos propres prestations.»

Cap sur le derby

L’entraîneur principal, Pierre-Henry Broncan, très pragmatique, se focalise lui aussi sur le présent, sans se projeter plus loin que la prochaine réception, celle du voisin et frère ennemi, le Stade toulousain : «Pour le moment, nous sommes dans une bonne phase où le club engrange des points. On remonte dans la hiérarchie, nous passons à +7 au classement britannique. Vu qu’il nous reste trois réceptions, on sera au pire autour de -5 à la fin de la saison, on a fait un grand pas vers le maintien. C’est bon à prendre. C’est un championnat très compliqué, très dur. On va continuer à faire notre bonhomme de chemin. On veut être en Top 14 l’an prochain, c’est le plus important. Deux week-ends sans jouer arrivent et ensuite on a un match très important qui se profile.»

Allusion à peine masquée à la réception du Stade toulousain que le technicien a connu alors qu’il portait les couleurs haut-garonnaises : «J’ai souvenir de ce derby avec le public de Castres qui mangeait le public toulousain. On va se retrouver à jouer ce match avec zéro spectateur et c’est très dommageable. Le public, c’est notre seizième homme. Chaque fois que j’ai rencontré Castres avec le Stade, ce n’est pas Thomas Combezou qui m’a fait peur, mais plutôt le public castrais.» Wilfrid Hounkpatin, lui, se délecte déjà : «Je suis impatient. C’est des voisins, c’est des copains, ça promet des câlins…» Ambiance !

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?