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La Rochelle, une ouverture à magnifier

Par Romain Asselin
  • Jules PLISSON of Stade Rochelais during the Top 14 match between La Rochelle and Toulouse on February 27, 2021 in La Rochelle, France. (Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport) - Jules PLISSON - Stade Marcel-Deflandre - La Rochelle (France)
    Jules PLISSON of Stade Rochelais during the Top 14 match between La Rochelle and Toulouse on February 27, 2021 in La Rochelle, France. (Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport) - Jules PLISSON - Stade Marcel-Deflandre - La Rochelle (France) Icon Sport - Icon Sport
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Parfois irréguliers dans leurs performances cette saison mais désormais tous deux aptes à enchaîner, Ihaia West et Jules Plisson sont très attendus par Ronan O’Gara à l’amorce du dernier virage de la saison.

Il n’y a encore pas si longtemps, ils n’avaient été alignés qu’à quatre reprises, depuis le début du championnat, sur la même feuille de match. Deux fois en septembre, deux autres en novembre. Des miettes. Pour ne pas dire une anomalie, quand on évoque là les deux ouvreurs rochelais de métier. Mais depuis la mi-février, Ihaia West et Jules Plisson, tour à tour éloignés des terrains sur blessure, sont enfin pleinement opérationnels en même temps. 149 minutes de temps de jeu pour le premier, sur les quatre dernières sorties du Stade rochelais. 171 pour le second. "On a un profil complémentaire, souligne Jules Plisson dans un entretien paru cette semaine sur rugbyrama.fr. Lui est plus joueur de ballon. J’aime aussi attaquer la ligne et jouer mais taper, c’est l’une de mes qualités premières. Si l’un est un peu moins en forme, l’autre peut essayer d’apporter un peu plus, comme Ihaia l’a fait à Castres." Pas du luxe. Car l’ancien Parisien, titulaire sur les trois derniers matchs, cherche un second souffle après deux mois sur le flanc pour soigner un ischio-jambier déchiré. Un de plus que prévu : "La gestion de ma blessure m’a, limite, pris plus d’énergie que jouer les matchs ! J’ai vraiment laissé beaucoup trop d’énergie dans le sens où je voulais revenir rapidement. C’est un retour un peu compliqué. Ce n’est pas les prestations que j’ai envie de faire. Je pensais que j’allais tout de suite retrouver le niveau que j’avais avant. Mais je suis confiant pour la suite, je sais que ça va revenir. Ça fait partie des aléas. C’est ma première blessure, ici. Je suis rarement blessé, normalement. Donc il fallait s’y remettre."

L’exemple Alldritt

"Jules avait besoin des vacances. Les trois derniers matchs, ce n’est pas son niveau. Il est revenu comme un homme différent, ça me plaît beaucoup", plaidait d’ailleurs son entraîneur Ronan O’Gara juste après la trêve. Exigeant au possible, le technicien irlandais pousse naturellement à ses deux ouvreurs à désormais élever le curseur. "Une mauvaise journée, pour Greg Alldritt, c’est 7 sur 10, prend "ROG" pour exemple. J’ai besoin de deux numéros 10 comme ça. C’est le minimum dans un mauvais jour. On rentre bientôt dans le money time et j’ai besoin que Ihaia et Jules soient performants. Quand les phases finales arrivent, c’est eux qui ont les clés du camion. Ce sont les deux hommes peut-être les plus importants dans le club." Présenté comme ça, les deux intéressés n’auront aucun mal à le prendre pour parole d’évangile.

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