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Colliat : « On prend son mal en patience »

Par Jean-Marc AUTHIÉ
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    "On prend son mal en patience"
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Le trois-quarts centre du Stade aurillacois, Bastien Colliat, s'est confié sur son retour dans le groupe.

Retour dans le groupe depuis peu, troisième titularisation consécutive, c’est une belle satisfaction ?

Bien sûr que cela fait du bien, que cela fait plaisir de retrouver le groupe et la rotation qui va avec. C’est tout simplement un immense plaisir de pouvoir rejouer car cela faisait un bon petit moment que ce n’était plus le cas. C’est d’autant plus intéressant qu’en ce moment, nous jouons des matchs à enjeu.

Comment on gère le fait de ne plus être dans les petits papiers depuis le début de saison ?

C’est dur, très dur. Je ne sais pas du tout si j’arrive ou pas à gérer cette frustration, mais il faut beaucoup prendre sur soi, se remettre pas mal en question. Quoi qu’il arrive, il faut travailler tous les jours, être patient et se dire qu’une saison c’est très long et que cela va tourner. Il ne faut pas se décourager, ce qui est très dur. Alors on attend, on prend son mal en patience et on continue de bosser.

C’est visiblement ce que vous avez fait. On vient de vous redonner votre chance, vous êtes encore plus attendu ?

Je ne sais pas. J’imagine que oui. Quand cela fait des mois qu’on ne joue pas, tout le monde va nous regarder en attendant certainement encore plus de nous. Après, il est clair que c’est très dur car justement cela fait longtemps que l’on n’a pas joué. Donc il faut arriver à refaire des bons matchs, refaire des bonnes choses et c’est compliqué quand on n’a plus d’automatismes, voire même de rythme car un entraînement n’a rien à voir avec un match. Mais même si ce n’est pas évident, c’est là aussi que c’est intéressant.

On parlait de matchs à enjeu, celui qui arrive en est un. Cela donne une pression particulière, même si vous êtes habitués depuis le temps ?

Oui c’est vrai que je l’ai beaucoup vécu à Aurillac. Mais en fait, on ne s’y habitue pas vraiment. Ces matchs-là mettent toujours autant de pression. Je pense que des matchs à enjeu on en joue très souvent. C’était le cas à Carcassonne et dernièrement face à Rouen. Il ne faut pas non plus se poser énormément de questions et se mettre la tête à l’envers. On est capable de faire de bonnes choses. Il faut arriver à les mettre en place, notamment pour pouvoir contrer cette équipe de Valence-Romans.

Vous avez conscience qu’une performance dans la Drôme et c’est quasiment la saison qui est sauvée ?

On en a parlé. Bien sûr qu’on en a conscience, mais surtout conscience qu’il va falloir qu’on réalise un gros match parce qu’ils n’ont certainement pas l’intention de nous regarder faire.

Il va très sûrement y avoir votre frère en face. Comment ça se passe ?

J’avais déjà joué contre lui dix minutes ou un quart d’heure voici deux ans. On ne se croise pas souvent, en plus on ne joue pas les mêmes postes (Romain Colliat évolue au talonnage, N.D.L.R.). Honnêtement, je joue déjà avec mon cousin ici à l’entraînement ou dans les matchs. Pour mon frère, cela va être bien parce que je vais pouvoir le voir avant ou après la rencontre. Sur le match, cela ne va rien changer, c’est plus sur les petites phases de repos, les coupures qu’on peut croiser nos regards. Après, quand on joue, on ne se rend pas trop compte que c’est son frère en face !

Vous êtes hors-jeu !

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