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Et Clermont cala…

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Alors qu’ils avaient les moyens de s’imposer dans l’Hérault, les Clermontois ont finalement manqué de ressources humaines et physiques pour le faire…

Tout semblait réuni pour que les Clermontois prennent leur revanche. Une revanche qui datait du match aller, perdu 15-21 le 4 décembre dernier au Michelin. En plus, les Auvergnats débarquaient dans l’Hérault en bénéficiant d’une belle dynamique de trois victoires consécutives qui les avaient remplacés dans la course à la qualification. On les croyait donc capables de vaincre cette équipe montpelliéraine qui les avait « perturbés en mêlée et mis la pression dans le combat et le jeu au sol », se souvenait Franck Azéma dans la semaine précédent la rencontre. On a même vu toute leur détermination dès les premières actions de jeu, quand ils multiplièrent les plaquages autoritaires pour repousser des Héraultais animés par la rage de (sur) vivre.

Leur engagement n’a d’ailleurs jamais faibli. Sur ce point, le manager Franck Azéma et le demi de mêlée international Morgan Parra étaient d’accord : « Les joueurs ont eu une grosse débauche d’énergie, répondu présent dans l’engagement, le combat », déplorait le premier. « On a un sentiment mitigé. Car on a mis de l’engagement. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas joué contre une équipe aussi dense. Mais on a rivalisé dans ce domaine, on a tenu le ballon. On a rivalisé en défense et physiquement », regrettait le deuxième.

Quand la mêlée ne va plus…

Le problème, c’est que les Clermontois ne peuvent s’en prendre qu’à eux mêmes. Plutôt disciplinée en première mi-temps (4 fautes) la formation clermontoise a perdu pied dans le second acte, concédant pas moins de huit pénalités. Les raisons d’une telle hausse sont simples : les Clermontois ont été contrés au sol, sur leurs mauls et… en mêlée fermée, après les entrées en jeu du gaucher Giorgi Beria et du talonneur Reinach Venter, à qui le jeune Yannick Arroyo a fait souffrir mille morts. Ajoutez à cela deux échecs au pied de Camille Lopez, plutôt en vue dans le jeu à la main, et vous comprendrez pourquoi les Clermontois sont passés à côté de leur revanche : «C’est dommage de rien ramener parce qu’il y avait moyen. Les gars ont besoin de couper, de souffler », concluait Franck Azéma.

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Morgan Parra, demi de mêlée de Clermont : « Autant, au match aller, on ne méritait pas de gagner ; autant, ce soir, on doit l’emporter »

« Cette fin de match nous laisse énormément de regrets car nous avons mis énormément d’engagement et d’intensité pour rivaliser face à cette grosse équipe dont on sait qu’elle n’est pas à sa place au classement actuellement. Autant au match aller, qui avait déjà été une rencontre dense et dure, on ne méritait pas de gagner. Autant ce soir (vendredi), on doit l’emporter. Mais au final, on perd et on ramène zéro point. C’est ça le plus dur. »

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