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Laforgue : « J’en serai quoi qu’il arrive »

Par Dorian Bercheny
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    "J’en serai quoi qu’il arrive"
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Arrivée au club lors de la saison 2014 - 2015, le trois-quarts de Soyaux-Angoulême, Guillaume Laforgue, évoque la période difficile que traverse le club cette année, actuellement dernier du championnat de Pro D2.

La situation comptable se complique. À quoi se raccrocher pour croire encore au maintien ?

C’est sûr que là, c’est difficile d’être tout le temps dans le positivisme. Mathématiquement, on n’est pas encore cuit donc il ne faut pas non plus annoncer la descente trop tôt. Il reste encore neuf matchs à jouer, c’est quand même énorme, donc si on commence dès à présent à se dire que l’on est mort, la fin de saison peut être très longue.

Que manque-t-il à Soyaux-Angoulême pour inverser la tendance ?

On a encore regardé les matchs, débriefés, alors ce n’est pas une excuse, mais on a quand même reçu les deux premiers du championnat. On s’aperçoit que si, et on parle au conditionnel, on devient un petit peu plus précis, qu’on arrête de lâcher ces ballons au contact, on arrive quand même à déstabiliser ces équipes par moments, on arrive à se créer des décalages, mais on ne les exploite pas forcément.

Comment abordez-vous les matchs qui viennent ?

Ce sont des matchs peut-être plus abordables pour nous, même si bon on est dernier, on est conscient qu’il n’y a pas de petites équipes, la petite équipe c’est nous. Provence est aussi sur une série négative, comme nous. Ce sera un match forcément engagé, car ils vont vouloir se relancer, on va y aller sans pression, on va vouloir envoyer du jeu comme on le fait et on comptera à la fin. Maintenant, il faut que ça nous libère de toute pression.

Le SA XV a grandi très vite, c’est la première crise sportive que traverse le club. Comment vivez-vous cette période ?

Alors on a toujours affiché l’objectif maintien, mais c’est vrai que l’on n’a jamais vraiment tremblé pour atteindre cet objectif. C’est difficile, et peut-être que nous aussi, les anciens, on n’a peut-être pas cette force de caractère pour tirer le groupe vers le haut. Pourtant, ce n’est pas faute d’essayer, mais c’est compliqué de trouver les mots et d’essayer de remobiliser tout le monde quand on prend des coups comme ça, match après match.

Vous vous sentez coupable de la situation actuelle ?

On peut se chercher plein d’excuses, mais on a quand même demandé au président de nous aider à nous séparer de l’ancien staff que l’on ne considérait plus comme le bon à ce moment-là. Je ne veux pas parler au nom du groupe, mais, moi, en tout cas, je me sens coupable parce que je pensais vraiment qu’en faisant ça, ça allait faire un électrochoc au sein du groupe, mais force est de constater que l’électrochoc, il n’est pas là. Quand tu vois les dirigeants, tout le travail et les efforts qui ont été fournis depuis si longtemps, tu as un petit peu l’impression de gâcher tout ça, ce n’est pas facile.

En cas de descente, pensez-vous que le SA XV a la capacité à vite rebondir ?

Ce ne sera pas une fin en soi, ce serait un gros échec que de descendre, mais je pense qu’on a les ressources humaines, structurelles, financières pour remonter. De toute façon, la place du club, maintenant, elle est en Pro D2. Si on doit reculer pour mieux sauter, il faudra le faire et j’en serai quoi qu’il arrive. Je me sens tellement coupable, que j’ai envie de réparer ce que je considère comme une injustice, entre guillemets.

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