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Le FCG veut faire (re)monter la pression

Par Nicolas ZANARDI
  • À l’image d’un Nagusa retardé dans son intégration, le FCG version 2021-2022 semble compter six mois de retard à l’allumage. Irrémédiable pour une qualif’ ? Peut-être pas…
    À l’image d’un Nagusa retardé dans son intégration, le FCG version 2021-2022 semble compter six mois de retard à l’allumage. Irrémédiable pour une qualif’ ? Peut-être pas… Icon Sport
Publié le Mis à jour
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En cas de succès, les Isérois pourraient remonter sur les talons de Colomiers et d’Oyonnax. Une perspective alléchante qu’il s’agit de ne pas gâcher, si possible...

Certes, Grenoble comptera quoi qu’il arrive une rencontre de moins à jouer que Colomiers et Oyonnax, une fois passée cette réception d’Aix-en-Provence. Reste que les Isérois recevront ces deux mêmes adversaires lors des douze rencontres qu’ils leur resteront à disputer lors de la phase retour et que, l’air de rien, cette réception de Provence Rugby constitue pour les Alpins une occasion en or de rebondir jusqu’à la septième place, où leurs prédécesseurs sentiraient forcément un peu plus fort le souffle de leur retour dans leur nuque, en cas de bonus offensif… Le problème ? Il est que cette enthousiasmante perspective se heurte à un écueil de taille, celui de négocier au mieux le match de samedi. Tout sauf évident, tant les hommes de Stéphane Glas ont eu du mal à enchaîner les bonnes prestations à domicile depuis le début de la saison.

Nagusa, nouveau facteur X

Reste qu’en ce début d’année 2021, des signes encourageants commencent à pointer. Lesquels doivent beaucoup aux premières feuilles de match d’un seul homme, le Fidjien Timoci Nagusa, digne pendant de Jean-Charles Orioli au sein de la ligne de trois-quarts... Car s’il n’a évidemment plus ses jambes de 20 ans, l’ancien finisseur du MHR demeure un véritable danger pour ses adversaires, qui brille depuis son premier match par sa capacité à faire briller ses partenaires. Passeur décisif dès son premier match pour une réalisation de Karim Qadiri contre Soyaux-Angoulême, Nagusa a plus que jamais étincelé dans ce registre face à Béziers, en assurant les dernières transmissions sur le premier essai de Capuozzo, celui de Blanc-Mappaz et celui de Romain Trouilloud, après avoir été entretemps à l’origine de la contre-attaque pour le doublé de Capuozzo, d’une merveille de bras roulé entre deux défenseurs. «Jim, c’est juste un super joueur de rugby, appréciait son entraîneur Stéphane Glas. À Montpellier, on l’avait même fait jouer au centre, parce qu’il a cette capacité à jouer juste, avec ses partenaires.»

Lesquels doivent désormais apprendre à s’adapter à leur nouveau partenaire, afin de gagner encore en efficacité. Ce qui peut se vérifier en attaque comme en en défense, d’ailleurs, où les coéquipiers de Nagusa doivent parfois se démultiplier pour éviter ses "oublis", dans le replacement comme dans les chasses des coups de pied. Le revers d’une médaille que le FCG ne va évidemment pas déplorer, trop heureux de voir enfin sa star briller enfin sur les terrains, après une arrivée tardive et des débuts trop considérablement retardés. Un peu à l’image de tout un groupe qui, dans le sillage de son nouveau facteur X, n’a plus vraiment de temps à perdre s’il souhaite terminer son aventure commune en beauté avant de s’éparpiller aux quatre vents, comme cela semble plus que jamais se dessiner depuis la conférence de presse tenue par l’état-major du club, jeudi matin...

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