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Troisième ligne : une ombre au tableau ?

  • Ils sont trois à se disputer la place de titulaire aux côtés de Grégory Alldritt et Charles Ollivon partis pour débuter à Rome, sous réserve d’un souci physique : Dylan Cretin, Cameron Woki et Anthony Jelonch.Photo Icon Sport Ils sont trois à se disputer la place de titulaire aux côtés de Grégory Alldritt et Charles Ollivon partis pour débuter à Rome, sous réserve d’un souci physique : Dylan Cretin, Cameron Woki et Anthony Jelonch.Photo Icon Sport
    Ils sont trois à se disputer la place de titulaire aux côtés de Grégory Alldritt et Charles Ollivon partis pour débuter à Rome, sous réserve d’un souci physique : Dylan Cretin, Cameron Woki et Anthony Jelonch.Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Perturbée par l’absence sur blessure de François Cros, l’état de forme moyen affiché à Toulon par Charles Ollivon et l’incertitude planant autour du genou de Grégory Alldritt, la troisième ligne tricolore demeure un des relatifs facteurs d’inquiétude avant ce début de Tournoi.

Autant le dire clairement, à l’image d’Olivier Magne ci-dessous, puisque tout le petit monde du rugby a l’art de tourner poliment autour du pot depuis plusieurs semaines : non, le début de saison de Charles Ollivon ne fait pas vraiment des étincelles du côté de Toulon. Si on se voulait un brin provocateur, on assurerait même que l’action qui a marqué les esprits au sujet du capitaine des Bleus remonte à une quinzaine de jours, et à ce dégagement en touche complètement foiré dans les arrêts de jeu, qui aurait bien pu coûter une victoire méritée au RCT sur la pelouse du Racing (23-29)… Le fait de le voir subir un KO, certes accidentel, contre Paris n’était à ce titre pas anodin. D’ailleurs, ce ressenti se transcrit qu’on le veuille ou non dans les chiffres, puisque Charles Ollivon n’a inscrit aucun essai en 9 matchs avec le RCT cette saison, alors qu’il ne fut rien moins que le meilleur marqueur du Tournoi des Six Nations 2020 avec 5 réalisations, dont un doublé contre l’Angleterre pour sa grande première. Mais de là à conclure que sa place de titulaire pourrait être menacée à plus ou moins court terme, Ollivon payant manifestement en ce moment les immenses efforts consentis pour raccrocher le wagon bleu au Japon, après plusieurs années de galères liées à ses opérations à l’épaule ? Évidemment pas. D’abord parce que le maillot bleu donne des ailes au grand Charles, comme habité par la fonction qui est devenue la sienne voilà un an. Mais surtout parce qu’au vu du pacte de confiance affiché par Fabien Galthié avec ses joueurs cadres, pareil coup de Trafalgar semble hautement inimaginable…

Grégory Alldritt, mais dans quel état ?

De fait, partant du principe que Charles Ollivon est un titulaire certain, ne subsistent plus que deux interrogations. La première se veut toute relative, concernant le numéro 8 Grégory Alldritt. En clair ? Si le troisième ligne centre du Stade rochelais se trouve suffisamment remis de l’arthroscanner du genou qu’il a passé lundi dernier, il sera à l’évidence titulaire en Italie, ce que son retour dans le groupe semble indiquer. Impossible en effet de songer lui préférer au poste si particulier de troisième ligne centre des joueurs comme Charles Ollivon ou Anthony Jelonch qui, aussi talentueux qu’ils soient, ne comptent jamais respectivement qu’une et deux titularisations en tant que numéro 8 avec leur club depuis le début de la saison… De fait, si un doute peut bel et bien entourer actuellement les états de forme de Grégory Alldritt et Charles Ollivon, un seul poste semble finalement en suspens. Celui de numéro 6 que François Cros ne pourra pas tenir, insuffisamment remis de la fracture du pied contractée face à l’Ecosse en novembre, qui lui occasionne désormais des soucis au niveau de la voûte plantaire.

Woki, la grosse surprise pour remplacer François Cros ?

Derrière le Toulousain ? Ce ne sont pas moins de trois candidats qui se dégagent, à savoir le Lyonnais Dylan Cretin, le Castrais Anthony Jelonch et le Bordelais Cameron Woki. Un choix forcément cornélien pour le staff des Bleus qui, pour remplacer leur joueur le plus complet de leur effectif, vont devoir trancher entre le profil coureur et aérien de Cretin ou Woki, ou celui plus terrien de Jelonch, davantage spécialisé dans le combat au près. Affaire de stratégie, donc…

De ce point de vue ? On peut légitimement imaginer, face à une équipe coureuse et organisée en touche comme l’Italie, que le staff fera précisément le choix de challenger son adversaire sur ses points forts. Voilà pourquoi, de ce point de vue, Cretin et Woki apparaissaient comme les favoris logiques pour démarrer à Rome. Et si les deux hommes ne semblent séparés aujourd’hui que par l’épaisseur d’un papier à cigarette, il semblerait que les bonnes performances et l’état d’esprit affichés cet automne par Cameron Woki lui aient permis de bouleverser la hiérarchie initiale...

Voilà pourquoi, au petit jeu des paris et des probabilités, la tendance semble aller vers une titularisation du Girondin tandis qu’Anthony Jelonch, au nom de son profil mais aussi de sa polyvalence en numéro 8, semble tout indiqué pour intégrer le banc des "finisseurs", histoire d’utiliser un terme à la mode… À moins que les fameux entraînements à haute intensité du XV de France ne décident évidemment du contraire, en cas de grosse contre-performance ou de blessure d’un des concurrents. Ce qui n’est jamais totalement à exclure…

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