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Quand la jeune garde clermontoise se met en avant

  • Contre Castres, en Top 14, l’Espoir Tani Vili a joué titulaire pour la première fois de la saison à l’occasion de sa septième feuille de match. Photo Icon Sport
    Contre Castres, en Top 14, l’Espoir Tani Vili a joué titulaire pour la première fois de la saison à l’occasion de sa septième feuille de match. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Quatrièmes de la poule 1, avec deux matchs en retard à disputer, les espoirs clermontois sont bien placés. Surtout, ils se retrouvent de plus en plus sur le devant de la scène avec l’effectif professionnel.

Le derby du Massif central face au rival briviste une nouvelle fois reporté ce samedi en raison de cas de Covid dans les rangs corréziens, les espoirs de l’ASM ont rongé leurs freins ce week-end. Samedi dernier, certains ont tout de même joué. Mais il s’agissait de Top 14, contre Castres. Pour cette rencontre, Franck Azéma et son staff avait décidé d’aligner sur la feuille de match deux joueurs Espoirs, issus du centre de formation et entrés dans la rotation depuis deux saisons : le pilier Giorgi Beria (21 ans), double champion du monde des moins de 20 ans (2018,2019) qui avait pris place sur le banc, et le centre Tani Vili (20 ans), titulaire pour la première fois de la saison à l’occasion de sa septième feuille de match, et auteur de son premier essai en première division. Deux joueurs, mais en fait, depuis le début de saison, comme le précise Bertrand Rioux, le directeur du centre de formation des Gravanches (28 éléments actuellement), ils sont déjà treize à avoir vu leur nom inscrit sur une feuille de match avec les pros.

Un travail d’optimisation et de modulation

Le plus fort total pour un club de l’élite, et la reconnaissance du travail de qualité de la formation auvergnate, quadruple championne de France de la catégorie Espoirs sur la décennie précédente, et dans laquelle piochent souvent Franck Azéma et ses adjoints. Ainsi, fin décembre à Mayol, ils étaient pas moins de neuf Espoirs dont quatre titulaires, à prendre part à la rencontre face au RCT : les jumeaux deuxième et troisième ligne Clément et Thibault Lanen, le troisième ligne Lucas Dessaigne, l’arrière Cheikh Tiberghien et, sur le banc, le pilier Daniel Bibi Biziwu, le deuxième ligne Miles Amatosero, le troisième ligne Killian Tixeront, le demi de mêlée Kevin Viallard et le centre Tani Vili. Des joueurs tous nés entre 1998 et 2001 voire 2002 (Tixeront et Amatosero) et qui marchent sur les traces des Van Tonder, Fischer, Falatea, sortis récemment du centre de formation. "Cela a toujours été la politique du club que d’alimenter l’équipe professionnelle par des joueurs du centre de formation, il ne faut pas oublier les Rougerie, Lapandry, Fofana, Damian Penaud. Mais je crois que cette année encore plus que d’habitude, une dynamique est en train de se créer avec une grosse volonté de former avec les clubs partenaires, dans notre territoire et au-delà de notre territoire. L’objectif est ensuite d’avoir un recrutement ciblé, qui permette d’alimenter l’équipe professionnelle. On constate un coup d’accélérateur", éclaire encore Bertrand Rioux, qui insiste sur le fait que depuis cinq ou six ans, aucun recrutement ne se fait avec ces clubs avant les 14 ans.

Concernant cette mise en lumière, bien sûr "le contexte actuel et notamment sanitaire est à prendre en compte mais il n’est pas premier. Il y a une vraie volonté politique de la part du président (Jean-Michel Guillon), du staff professionnel et du staff des Espoirs. Ces deux derniers travaillent en étroite collaboration" souligne Betrand Rioux, satisfait de voir la jeune garde alignée à Toulon. "Ça fait plaisir, après on aime bien quand ils performent. Ce n’est pas tout de les faire jouer, on alimente d’abord l’effectif professionnel pour qu’ils soient performants. L’objectif, c’est qu’ils comptent pour un." Même son de cloche pour Adel Fellah, l’entraîneur des avants des Espoirs depuis l’été 2018 et directeur sportif du centre de formation à la place de Xavier Sadourny, désormais pleinement investi auprès des pros. "Les passerrelles sont fluides et elles sont essentielles. Non seulement sur le sportif, mais aussi l’extra-sportif, le médical… L’objectif est d’accélérer l’apprentissage des éléments à fort potentiel. En ce sens, j’ai hérité d’un travail de fond qui a été effectué sur les catégories Cadets et Crabos, puisque ces derniers sont intégrés complètement aux Espoirs. À Clermont, on se dit que les jeunes peuvent être à la hauteur avec les pros et on leur donne les moyens pour cela."

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