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Paris, pas (encore) invité !

  • Gerbrandt Grobler et les Parisiens ont été impuissants dans le Var.
    Gerbrandt Grobler et les Parisiens ont été impuissants dans le Var. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Après la gifle reçue il y a quinze jours à Toulouse (48-24), les Parisiens espéraient bien montrer un autre visage. Raté. Le club de la capitale a encore pris une bonne claque. 

 ce rythme-là, le Stade français va bientôt pouvoir prétendre au titre de champion de France du premier quart d’heure. Comme à Toulouse quinze jours plus tôt, les Parisiens ont fait illusion uniquement en début de rencontre. Allez, soyons indulgents, ils ont cette fois fait durer le suspense un peu plus longtemps, menant au score jusqu’à la 23e minute et le premier essai toulonnais inscrit par Louis Carbonel (10-6). Seulement, de nombreuses approximations avaient déjà été recensées durant cette période de légère domination. Comment, par exemple, expliquer ce mauvais lancement de jeu après une mêlée bien stable ? Un ballon abandonné par Waisea au milieu de nulle part, qui était sanctionné dans la seconde suivante par une pénalité de Louis Carbonel. Un peu plus tard, le non-respect du couloir sur une touche coûtait un coup franc à l’alignement stadiste (22e). Tala Gray, lui, voyait sa chistera interceptée par un Toulonnais (26e). La suite ? Elle s’est jouée sur la même tonalité.

Les intentions étaient bien présentes, la réalisation beaucoup moins. Malgré une volonté incontestable de produire du jeu, de déplacer le ballon, d’avancer, les Parisiens se sont montrés bien trop maladroits et en déficit de puissance. Comme si cette équipe se trouvait en panne de repères. Comment expliquer autrement ce lancement de jeu, encore une fois après mêlée, où la passe entre l’ouvreur Nicolas Sanchez et le trois-quarts centre Gaël Fickou se faisait avec rebond (32e) ? Difficile de rivaliser dans ces conditions avec une formation toulonnaise en pleine confiance après son succès sur la pelouse de la Paris La Défense Arena face au Racing 92, une semaine plus tôt.

Toujours en reconstruction

Et que dire des errements défensifs ? Par deux fois, le trois-quarts centre international fidjien Waisea se faisait balader par l’attaque adverse. D’abord, par Daduwaqa. Ensuite, par l’ailier néo-zélandais Bryce Heem. Que penser de ces deux ballons assez facilement volés par l’alignement varois au cours de la première mi-temps ?

« Je ne crois pas que nous soyons si loin (des grosses équipes) », disait Gaël Fickou en amont de cette rencontre. Sauf que. N’en déplaise au joueur le plus « capé » du groupe XV de France, toutes ces carences montrent que le Stade français, en complète reconstruction depuis le retour du technicien argentin Gonzalo Quesada, n’est pas encore invité à la table des grands de ce Top 14. « Ce sera un deuxième test pour nous, jurait encore Fickou avant de voyager sur la rade. Toulon comme Toulouse roule bien dans ce championnat. Mais on a bien travaillé pour mieux rivaliser que lors de notre déplacement à Toulouse. L’objectif, c’est vraiment de produire autre chose. » Raté. Évidemment, on ne saura jamais combien le carton rouge reçu par Nicolas Sanchez juste avant la pause aura annihilé toute réaction d’orgueil de la part des Soldats roses en seconde période. Pour son retour, le Puma a abandonné ses partenaires à cause d’un geste mal maîtrisé. Tout un symbole. De quoi s’inquiéter avant les échéances qui attendent les Stadistes. Et pour cause. Après la réception de Castres dimanche prochain, le Stade français enchaînera trois déplacements à Montpellier, Bordeaux et La Rochelle…
 

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