Rouen bat la tempête
Avec de nombreux absents devant, Rouen redoutait la venue d’un FCG en mal de points et loin de ses objectifs initiaux. Pourtant, ce sont bien les Normands qui ont fourni la meilleure prestation, s’adjugeant une cinquième victoire de suite à domicile.
En Normandie, la pluie c’est un peu le lot quotidien. Mais quand celle-ci est drue, mêlée à un vent tourbillonnant, même le plus téméraire subit la loi de la Nature. Grenoble, vainqueur du toss, avait choisi de débuter face au vent mais la tactique du jeu minimaliste n’a pas du tout fonctionné et on a même craint une grosse déroute avec un 19-0 à la pause (qui aurait pu être plus lourd si Surano avait réussi à se retourner pour aplatir un troisième essai en fin de mi-temps). Le pari du jeu contre les éléments était perdu.
Il n’y a pas que ça qui a joué en première période, tant les Rouennais ont dominé les débats, que ce soit en mêlée ou sur les mauls, avançant sur les leurs et cassant les moindres tentatives adverses. Surtout, c’est encore une fois le jeu au pied exemplaire de Lydon, doublé par un Michallet retrouvé (à part une tentative de drop avortée), qui a mis à mal les Isérois, obligés de repartir constamment de leur camp face à une défense noire agressive ; même le jeu de passe n’arrivait pas à s’amorcer et ce malgré les efforts répétés de Tupuola. Mais on sait et on connaît les forces et faiblesses en présence, Rouen sachant perdre des matchs qui lui tendent les bras, et Grenoble pouvant gagner des rencontres perdues d’avance.
Un seul changement jusqu’à un quart d’heure de la fin
Et le retour des vestiaires est à cette image, avec Rouen qui prend la marée, contre le vent et la pluie redoublés, face à des Alpins à l’envie retrouvée. à 19 à 14 à la 50e, on commence à se dire que Rouen est en train de sombrer comme lors de nombreuses rencontres déjà. Mais la peur ne s’est pas installée sur le terrain comme le confirme le capitaine Matthieu Bonnot, alors que sur le banc, Richard Hill s’avouait lui plus circonspect, ne procédant à son premier changement (hormis sur la blessure de Lafond) que très tardivement (68e). Le groupe sur le terrain devait tenir, avec son cœur et sa sueur, et il l’a réussi de manière exemplaire.
Richard Hill, à la sortie du vestiaire, reconnaît bien volontiers la force de caractère de son groupe et les félicite mais il est déjà dans l’après. Carcassonne sera un passage qui pourrait permettre à Rouen de basculer vers un meilleur avenir en cas de succès et d’avoir enfin une deuxième victoire consécutive.
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