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Quart d’heure montalbanais

  • Les Montalbanais de Nic Stirzaker peuvent respirer et se donnent en peu d’air avec le fond du classement.
    Les Montalbanais de Nic Stirzaker peuvent respirer et se donnent en peu d’air avec le fond du classement. - Stéphanie Biscaye
Publié le Mis à jour
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Menés de dix-sept points, les Tarn-et-Garonnais ont renversé leurs visiteurs en quinze minutes (23-17). Une nouvelle prestation remarquable face à un cador qui prouve la ténacité de l’USM cette saison.

Qui aurait parié un centime sur un sursaut d’orgueil des Montalbanais à la mi-temps de cette rencontre ? En dehors du score sans appel (0-17), les intentions, les occasions, la possession, la conquête était en faveur des visiteurs. Tout, en somme… On se disait que le bonus offensif serait une banalité pour Oyonnax, en mode rouleau compresseur. Mais les hommes de Florian Ninard ont fait preuve d’un réveil inattendu. «On s’est fait secouer à la mi-temps», souriait Maxime Salles après le match, à quelques mètres de son entraîneur. «Mais c’est surtout venu de nous.» Et de lui-même en partie puisqu’il a inscrit l’essai de l’égalisation suite à une belle passe au pied de Jérôme Bosviel.

En quinze minutes précisément, les Vert et Noir ont refait leur retard et sont même passés devant. «Nous ne les avons pas sentis basculer», poursuivait l’ailier, meilleur marqueur du club avec 5 réalisations. «Nous avons surtout retrouvé un brin de confiance et nous nous sommes recentrés sur notre jeu. Et ça a basculé en notre faveur. Nous les avons poussés à la faute, obtenu des pénalités, contré deux touches et dominé en mêlée…» Quand il a manqué peut-être la réaction des cadres haut-bugistes lorsque la machine s’est enrayée, les individualités se sont montrées et le collectif a suivi. Ainsi, les percussions de Kelly Meafua, les plaquages du capitaine Stéphane Munoz et l’efficacité de Maxime Salles ont montré la voie, enterrant les chances des Oyomen.

Salles : «Cette deuxième mi-temps servira de base»

L’entraîneur des avants, Florent Wieczorek, sera plus sommaire dans son analyse : «Au rugby, il faut avancer, c’est la base. Si on doit faire un résumé, en première mi-temps, on ne gagne pas les collisions et en deuxième, on les gagne ; tout simplement.» La phase de ruck notamment a coulé devant la malice adverse, sans compter le peu de munition à se mettre sous la dent. «On savait ce qui n’allait pas en première mi-temps : trop de collisions et trois possessions dans leur camp perdus», ajoute le manager Florian Ninard, qui n’omettra pas l’importance de ce résultat : «Cette victoire est capitale, nous sommes très contents d’avoir gagné, face à un ténor du Pro D2, chez nous, en mettant vingt-trois points en deuxième période et de plus avec la manière !»

Après le déplacement à Carcassonne reporté, la reprise a du bon à l’USM, même si les premières minutes ont peut-être exposé un déficit de rythme. Au niveau comptable, c’est une très belle opération : «On avait besoin de gagner ce match, le bloc est très compliqué, pointe Maxime Salles. Cette deuxième mi-temps servira de base pour travailler encore et faire quatre-vingts minutes pleines.» De là à parler de succès fondateur ? «Souvent, de telles victoires peuvent donner un supplément d’âme à l’effectif, aspire Florent Wieczorek. J’espère que c’est de bon augure pour la suite.»

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