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C’est dans la tête, docteur FCG...

Par Nicolas Zanardi
  • Le capitaine Steeve Blanc-Mappaz et ses coéquipiers se sont fait peur contre Soyaux -Angoulême
    Le capitaine Steeve Blanc-Mappaz et ses coéquipiers se sont fait peur contre Soyaux -Angoulême Hugo Pfeiffer / Icon Sport - Hugo Pfeiffer / Icon Sport
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Alors qu’ils semblaient partis pour surfer sur la dynamique de leur deuxième mi-temps à Oyonnax, les Isérois se sont recroquevillés jusqu’à se faire d’énormes frayeurs, face à la lanterne rouge.

La fabuleuse deuxième mi-temps du FCG à Charles-Mathon aura-t-elle été le déclic de la saison, ou rien d’autre qu’un coup d’épée dans l’eau ? S’il est trop tôt pour répondre à cette interrogation, on aurait tendance pour le moment à pencher pour la deuxième option, tant le FCG a renoué avec ses vieux travers face à Angoulême malgré une entame il est vrai dans la lignée des quarante dernières minutes à Oyonnax. « On gagne mais on ne peut pas se satisfaire de ça, râlait le talonneur Laurent Bouchet. On ne parvient jamais à se rendre un match facile à la maison, parce qu’on connaît des trous d’air anormaux et qu’on ne score pas assez en début de match, alors qu’on domine largement. » Le numéro 8 Julien Ruaud ne disait pas autre chose, regrettant que son équipe ait comme changé de braquet après le carton rouge infligé au SA XV pour un coup de genou au sol du talonneur Ole Avei sur le demi de mêlée Florian Zupan. « C’est dommage que ce soit eux qui soient sortis renforcés de ce carton rouge, alors que c’est nous qui aurions dû enfoncer le clou. C’est difficile d’expliquer pourquoi on est fébrile comme ça. »

L’objectif du bonus offensif jamais évoqué…

Pourquoi ? Peut-être, tout simplement, parce que les Grenoblois sont revenus sur le terrain sans véritable objectif après la pause, alors qu’avec une avance de 2 essais à 0 et en supériorité numérique, celui du bonus offensif semblait tout trouvé. Sauf que, dans l’intimité du vestiaire, celui-ci ne fut jamais verbalisé… « On n’a jamais parlé de bonus à la mi-temps, parce qu’on n’était pas assez propre pour envisager quoi que ce soit, soufflait le capitaine Steeve Blanc-Mappaz. Dans la position où nous sommes, il faut faire preuve d’humilité. » Certes. Reste que l’humilité n’exclut pas l’ambition et qu’à ce titre, les Alpins ne peuvent après coup que déplorer de s’être recroquevillés de la sorte au retour des vestiaires, puis de ne pas avoir osé aller en pénaltouche à la 75e, histoire d’aller chercher leur premier bonus offensif de la saison, plutôt que de tenter une pénalité improbable des 45 mètres en coin… Le signe patent d’une fébrilité dont les Grenoblois peinent terriblement à se débarrasser dans leur antre, ce que déplorait l’entraîneur des avants Sylvain Bégon. « La seule vraie satisfaction de ce soir, c’est de terminer la rencontre avec deux jeunes piliers formés au club qui ont plutôt bien tenu la baraque. Mais il y a tellement eu d’approximations qu’on a du mal à retenir autre chose. » Le paradoxe ? Il est que si les Isérois parviennent dans les deux prochaines semaines à enchaîner deux succès à Rouen puis à domicile contre Aix, ils ne seront plus si loin des six premières places ! Ce dont ils paraissent malgré tout encore très loin…

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