Nevers ou l’importance des détails
Troisième succès pour les Nivernais à l’extérieur cette saison, qui leur permet de remonter à la sixième place du classement.
Des petits détails font parfois de grandes différences. Nevers les a maîtrisés à Béziers vendredi et s’est ainsi offert un précieux succès qui aurait pu ou dû lui échapper. Xavier Péméja : « Je suis content d’entendre ça car d’habitude c’est le contraire. Ça va mieux même si je ne suis pas du tout content du contenu. Nous avons vraiment gagné… Ce match, si on le rejoue dix fois, on le perdra neuf fois. »
Fantomatiques et menés 19-3 (bonus offensif pour l’ASBH) au moment où la sirène de la mi-temps retentit, les visiteurs sont alors à l’agonie. Mais sur l’ultime mêlée héraultaise, ils retrouvent un peu d’orgueil et récupèrent une pénalité. Qu’ils décident de ne pas tenter… Thomas Ceyte raconte la suite : « On se sent très fort sur ballons portés depuis le début de saison. Et même si Béziers a réussi à nous perturber dans ce secteur en première période, quand on tape en touche et que le bloc se forme, on sait qu’on va y aller. Il faut juste être patient et ne pas faire de fautes. »
Une décision anecdotique qui va rapporter sept points aux hommes de l’USON et coûter deux cartons jaunes à l’ASBH. « C’est le tournant du match », confirme le manager. Un premier tournant, accentué par une information partagée dans l’intimité du vestiaire à la mi-temps. Le deuxième ligne Ceyte explique : « On nous annonce que Biarritz (6e) a perdu chez lui contre Valence. C’est à ce moment-là que nous avons pris conscience qu’on ne faisait rien sur le terrain alors que c’était peut-être un tournant de la saison. Et ainsi nous avons décidé de réagir. »
Trois essais derrière mauls
Retrouvés, ils vont parfaitement gérer leur double supériorité numérique. Sans jamais surjouer, ils creusent l’écart en s’appuyant sur ses avants, ses mauls et ses individualités puissantes. « L’équipe a très bien géré sa supériorité numérique, à quinze contre treize. Souvent dans ces moments-là, on s’affole et on fait n’importe quoi. Là, nous marquons un essai et même un second car les Biterrois venaient à peine de rentrer et nous étions toujours sur la dynamique. C’est un autre tournant, avec la défense sur la ligne à la fin du match », conclut Xavier Péméja. Entre-temps, ses joueurs avaient parfaitement géré leur infériorité numérique (rouge contre Ceyte, 67e) : aucun point encaissé et trois marqués.
Jusque dans le money-time, et cette dernière séance de pick and go biterroise sur sa ligne, Nevers maîtrisa tout les moments-clés du match. à un détail près (expulsion de Raisuqe après le coup de sifflet, lire en page 12) et sans jamais se rassurer dans le contenu. Suffisant cette fois-ci…
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