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Blanc-Mappaz : « Le collectif au centre de tout »

Par Jean-Pierre Dunand
  • Steeve BLANC MAPPAZ of Grenoble and Dug CODJO of Oyonnax during the Pro D2 match between Grenoble and Oyonnax at Stade des Alpes on December 19, 2019 in Grenoble, France. (Photo by Romain Biard/Icon Sport) - Steeve BLANC MAPPAZ - Dug CODJO - Stade des Alpes - Grenoble (France)
    Steeve BLANC MAPPAZ of Grenoble and Dug CODJO of Oyonnax during the Pro D2 match between Grenoble and Oyonnax at Stade des Alpes on December 19, 2019 in Grenoble, France. (Photo by Romain Biard/Icon Sport) - Steeve BLANC MAPPAZ - Dug CODJO - Stade des Alpes - Grenoble (France) Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Steeve Blanc-Mappaz a su trouver les mots pour permettre à son équipe de signer une victoire qui peut la relancer.

Après cette victoire contre Oyonnax, avez-vous le sentiment d’avoir réalisé une performance ou la conviction que le FCG s’est enfin retrouvé ?

Par rapport à ce que nous avons fait depuis le début de saison, il est évident que nous avons signé un grosse performance en nous imposant à Mathon. Depuis septembre nous n’avions jamais été en mesure de proposer un match de ce niveau, et encore moins à la hauteur de ce que nous avons su mettre en place en deuxième mi-temps. En analysant bien cette rencontre on constate que notre première mi-temps n’a pas été si mauvaise, malgré le score (24-3). Les deux premiers essais démontrent le pragmatisme d’Oyonnax qui a su exploiter nos erreurs, alors que de notre côté, durant ces quarante premières minutes nous n’avons pas su concrétiser nos occasions de marquer.

Quels ont été les mots dans le vestiaire, à la pause, qui ont pu faire basculer ce match ?

Nous avions quelques raisons d’avoir des inquiétudes par rapport à notre défense, mais il était avant tout essentiel d’être convaincus que dans notre situation nous n’avions absolument rien à perdre. Nous sommes revenus sur le terrain avec la volonté d’être réellement des acteurs de cette rencontre. Le message délivré au groupe a été très simple. Il a fait appel à notre fierté. On s’est dit que le plus important était de parvenir à enfin nous récompenser par rapport à tout le travail engagé. Depuis le début de saison c’est toujours un peu le même constat. Il y a beaucoup d’investissement et peu de retours. Nous n’avons pas parlé de résultat, juste d’intentions et de plaisir.

Et deux minutes ont suffi pour transformer les paroles en actes ?

Nous marquons en récupérant le coup d’envoi, par Karim Qadiri. Depuis le début de saison il s’investit beaucoup sans vraiment être récompensé. Cet essai a constitué un déclic pour tout le groupe. C’est lui qui fait basculer le match. L’effet n’aurait sans doute pas été le même si nous avions marqué avant la mi-temps.

Ce discours du « rien à perdre » n’a-t-il pas trouvé un écho d’autant plus favorable du fait de la composition remaniée de l’équipe ?

On aurait pu partir en vrille. Dans mon discours d’avant match j’avais déjà mis l’accent sur l’importance de retrouver un collectif. Dans le contexte actuel faire vivre un groupe est difficile, qui plus est quand on a pas mal subi depuis le début de saison. Il y a effectivement eu un vent de fraîcheur, mais les joueurs intégrés n’ont pas uniquement apporté leur insouciance pour aider à casser la mauvaise spirale. Ils ont aussi démontré leurs qualités.

En tant que capitaine quel sentiment vous anime ?

Quand je jouais à Chambéry je rêvais de porter le maillot du FCG. En être le capitaine lors d’un match comme celui-là constitue une véritable fierté. J’ai reçu des messages de félicitations, cela me touche. Mais le plus important reste la dimension humaine de cette victoire. J’ai été à l’école de Michel Ringeval qui plaçait le collectif au centre de tout. Jouer pour les autres, cravacher pour celui qui est à côté de toi, c’est la base du rugby. C’est ce qui permet de renverser les montagnes. Dans mon rôle de capitaine c’est ce que je cherche à transmettre.

Cette victoire chez l’un des favoris peut-elle modifier le cours de la saison du FCG ?

On ne se projette pas. Ce n’est qu’une pierre apportée à un édifice en reconstruction. Avoir gagné à Oyonnax va nous aider à retrouver de la confiance, mais d’un autre côté cela va aussi inciter nos futurs adversaires à la méfiance. Ce qui fait la force d’une équipe c’est avant tout sa régularité dans la performance, son caractère aussi. Nous avons encore du chemin à parcourir. Gagner à Mathon nous a ouvert les yeux sur nous-mêmes. En restant humbles, en continuant à faire des choses simples, en gardant notre état d’esprit nous pouvons confirmer.

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