La Nationale reprend, choc entre Bourg-en-Bresse et Suresnes pour commencer
Sentiments partagés en Bresse entre impatience de retrouver les sensations de jeu pour une affiche au sommet et appréhension du huis-clos.
Traditionnellement, à chaque match disputé au stade Verchère, les Bressans passent en rangs serrés devant la tribune nord surnommée CGT pour se nourrir des encouragements de leurs supporters (autour de 4 000 en moyenne). Ce rituel lancé par le regretté Jean Anturville sera forcément particulier dimanche dans un stade vide. « C’est une grande première et nous sommes frustrés de ne pas jouer avec l’appui de notre public », énonce l’entraîneur Yoann Boulanger. « Cela va faire bizarre, fait écho le troisième ligne Lucas Lyons. Ici le public compte beaucoup et nous allons essayer de trouver d’autres sources de motivation pour compenser cela. » Franc, le deuxième ligne Cyril Veyret mêle ses sentiments teintés «d’impatience de jouer» mais aussi d’une forme «d’appréhension au moment de découvrir le huis clos.»
Impatience et enthousiasme
Les joueurs des deux équipes devront intégrer cela dans leurs routines même si dans un deuxième temps, l’envie de jouer doit prendre le dessus sur cette atmosphère particulière. Car les acteurs trépignent d’impatience. «Il y a beaucoup d’enthousiasme et d’envie», reconnaît Cyril Veyret. Cela s’est vu à l’entraînement en début de semaine, avec une grosse intensité et déjà quelques contacts rugueux. «Il faudra aussi canaliser les choses, estime le deuxième ligne. Nous avons un plan de jeu et nous devrons peut-être un peu moins sortir du cadre qu’en temps normal.» Commencer par poser des bases, un peu comme si la saison démarrait seulement. «C’est assez particulier d’avoir deux mois de coupure en pleine saison, constate l’entraîneur bressan Yoann Boulanger. Nous avons besoin de retrouver des automatismes et des repères.» Cela passe par le fait de disputer des matchs.
Duel au sommet
Et des deux côtés, il y a plutôt intérêt à ne pas manquer cette reprise. Les deux équipes faisaient partie des groupes en forme du début de saison puisqu’elles se partageaient - avec Nice - le fauteuil de leader. Quatre victoires encinq matchs pour Bourg-en-Bresse et en six pour Suresnes. C’était plutôt attendu pour les Bressans. Un peu moins pour les Franciliens. «En visionnant leurs matchs, je ne suis pas surpris de leur classement, souligne cependant l’entraîneur burgien Yoann Boulanger. C’est une équipe assez joueuse. Elle évolue sans pression et l’on sent un grand enthousiasme, un vrai esprit collectif. Les joueurs osent et prennent des initiatives, ils arquent des essais en partant de loin et après des séquences assez longues. Ils pratiquent un jeu aéré, plaisant et efficace à la fois. Face à cela, nous nous devons d’être prêts.» Car même sans supporter, Bourg-en-Bresse compte bien dicter sa loi à Verchère.
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