Toulouse, la vie sans Ntamack
Privé de son ouvreur sans qui son ratio de victoires passe de 85 à 50 %, le Stade devra pourtant trouver des solutions pour franchir cet importantissime mois de janvier.
Il eut beau s’accrocher, lutter face à l’évidence et à la douleur pendant près de trente minutes, Romain Ntamack dut malheureusement se rendre à l’évidence à la suite d’une poussette au visage de Pablo Uberti : le choc à la mâchoire qu’il avait subi à la 27e minute de la première période lors d’un contact avec Yoram Moefana avait eu beaucoup plus de conséquences qu’espéré. Des radios passées le lendemain le confirmèrent, sans ambages, révélant une double fracture de la mâchoire synonyme d’opération mardi matin, et de 6 à 8 semaines d’arrêt. Forcément une tuile pour le XV de France (lire en page 16) mais surtout pour le Stade toulousain, obligé de composer une nouvelle fois sans son demi d’ouverture titulaire. Comme si les doublons n’avaient pas suffi… Car si l’on n’ira pas jusqu’à parler de dépendance, force est de constater que les résultats du Stade avec ou sans Ntamack ne sont pas exactement les mêmes.
Avec leur ouvreur, les Toulousains ont en effet empoché 6 victoires en 7 matchs, concédant leur unique défaite en ouverture du championnat à Clermont (33-30), réalisant au passage plusieurs démonstrations face à des "gros" comme l’Ulster en Champions Cup, ou La Rochelle, Toulon, le Racing et l’UBB en championnat. Sans Ntamack, en revanche, le bilan est nettement moins flatteur puisque les Stadistes ne tournent plus qu’à 50 % de victoires (qui plus est face à des "petits" comme Brive, Pau et Agen), concédant au passage un match nul à domicile contre Castres (16-16) et deux défaites à Paris et Lyon, cette dernière s’étant tenue à Ernest-Wallon…
Zack Holmes, première option
De quoi redouter la période qui se présente ? Forcément, même si Toulouse a des solutions de rechange. Initialement prévu au centre, Zack Holmes devrait ainsi retrouver à Montpellier son numéro 10 fétiche et ses prérogatives de buteur, comme lors des victoires obtenues à l’extérieur face à Brive (16-36) et Pau (16-22). Car si la tentation aurait pu être grande pour Ugo Mola de relancer Thomas Ramos à son poste de formation, qui le fit champion de France en 2019 (et où il avait plus récemment excellé face à Agen voilà quelques semaines, avant de bien terminer la rencontre face à l’UBB), ce serait oublier que le Stade a d’autres échéances très importantes à préparer ces prochaines semaines, avec la réception du Stade français qui sera (normalement…) suivie des deux dernières journées qualificatives de Champions Cup.
Autant d’échéances en vue desquelles le Stade ne pouvait logiquement pas mettre tous ses œufs dans le même panier, au point de profiter de ce déplacement à Montpellier pour relancer d’autres joueurs en manque de temps de jeu comme les Fouyssac, Miquel et compagnie, sans oublier Arthur Bonneval qui devrait retrouver la compétition moins de six mois après sa rupture du tendon d’Achille cet été…
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