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La grande répétition des Basques

Par Pablo Ordas
  • En Italie, la semaine dernière, la touche bayonnaise (ici le troisième ligne Baptiste Héguy au saut) a connu de nombreuses difficultés
    En Italie, la semaine dernière, la touche bayonnaise (ici le troisième ligne Baptiste Héguy au saut) a connu de nombreuses difficultés Ipp / Icon Sport - Ipp / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Avant le retour du Top 14 et deux matchs contre Castres et Pau importants dans la lutte pour le maintien, l’Aviron a l’occasion d’effectuer quelques réglages face à Leicester. 

S’il est évident que l’Aviron n’accorde pas une grande importance à cette campagne européenne, Bayonne espérait ramener mieux qu’un match nul de son dernier voyage en Italie. Après tout, bien que remaniée, l’équipe alignée par Yannick Bru et son staff comptait certains joueurs rompus aux joutes du haut niveau et censés pouvoir prendre le meilleur sur le dernier de la poule A du Pro14. « Nous pensions avoir quelques certitudes et nous sommes revenus avec beaucoup de déception sur le contenu, concède Joël Rey. Trois ou quatre joueurs ont marqué des points. Après, l’ensemble de l’équipe a été décevant. Il y avait vraiment la place de faire mieux… »

Terriblement maladroits dans le jeu avec ballon, les Bleu et Blanc ont également failli dans la conquête alors qu’ils affichaient un visage plutôt conquérant en touche et mêlée jusque-là. Pour expliquer les défaillances aperçues dans ces secteurs, on serait tenté de rappeler que Bayonne s’était rendu en Italie sans ses piliers titulaires (Boniface, Nixon) et que ses tours de contrôle (Ducat, Galarza) étaient aussi restées au Pays basque. « Ce n’est pas une excuse, coupe le coach des avants. Ce serait facile de dire ça. Nous travaillons pour être performants quels que soient nos joueurs. Nous avions, en touche, Héguy, Darlet, Pyle, Mikautadze… En mêlée, il y avait Afatia, Mousset, Ulugia. C’est quand même pas mal ! Je n’ai pas envie de me planquer derrière les absences. C’est à nous d’être encore plus rigoureux et exigeants envers les joueurs, même sur des matchs comme ça. »

La conquête dans le viseur

En parlant d’exigence, l’Aviron devra indéniablement monter son curseur d’un ou deux crans s’il veut rivaliser face à Leicester et sa ribambelle d’internationaux (Cole, Ford, Youngs) « C’est une très, très bonne mise en jambes pour Castres, reconnaît Joël Rey. Pour les joueurs qui veulent s’évaluer, qu’ils aient 20 ou 30 ans, ce sera un bon test. Mais le test est une chose, la volonté en est une autre. Il faudra avoir la volonté d’être performants et de ne pas dénigrer la Coupe d’Europe, comme on l’a fait en début de match à Parme. »

De retour à l’entraînement jeudi matin, après quatre jours de repos, l’Aviron n’aura que quarante-huit heures pour préparer cette réception des Tigres. « C’est court mais ça doit suffire si nous sommes prêts dans nos têtes », estime Rey. C’est avec un XV à nouveau mixte que les Basques se présenteront ensuite sur leur pelouse de Jean-Dauger pour la dernière grande répétition avant leur véritable objectif : le Top 14 et le déplacement à Castres le 27 décembre. « Et dans les répétitions, vous savez, tout ce qui ne va pas se voit » conclut l’ancien talonneur.

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