Oyonnax tombe de haut
Jusqu'ici invaincu cette saison, le club de l'Ain a chuté pour la première fois, qui plus est à Mathon. Le coup est rude.
Le visage fermé, Yohan Le Bourhis a quitté la petite salle de presse de l’enceinte aindinoise sur une phrase forte et pleine de sens : « c’est plutôt à nous de nous poser des questions au niveau de l’engagement. Ce soir, on n’a pas été digne d’une équipe qui vise la montée. » Peut-être étaient-ce les mots déjà prononcés sur le terrain à plusieurs reprises au cours de la seconde période, quand le groupe s’est réuni dans le but de chercher ce petit truc en plus qui pouvait permettre d’inverser la tendance d’un match mal embarqué. L’ouvreur oyonnaxien avait précédemment dressé un constat honnête qui ne laisse pas dégager de l’inquiétude, car il n’y a pas de raison d’en avoir, mais plutôt que le groupe a été frappé d’une douloureuse piqûre de rappel. Car rien n’est acquis. « On a joué contre une équipe vaillante qui avait plus d’envie, plus de cœur et ça nous fait un peu redescendre sur terre. Ça nous fait du bien parce que je pense qu’il n’y a aucune excuse à trouver. On avait pour objectif de tout donner, de travailler, de ne pas s’échapper et en fait c’est Vannes qui a fait ça. Il y a une différence entre sérénité et se la jouer cool. C’est peut-être ce qu’il s’est passé ce soir. On a attendu qu’un joueur fasse quelque chose, on a tous attendu de l’autre et personne n’a rien donné », poursuit Le Bourhis.
C’est parfois le piège quand une équipe enchaîne les victoires, c’est ce difficile retour sur terre qui finit toujours par arriver. Déjà contre Rouen à Mathon, la prestation avait été poussive mais couronnée de succès. Et à Colomiers, l’équipe avait su tenir un résultat nul et avait montré qu’à défaut de gagner, elle savait ne pas perdre. Cette fois, c’est le poids de l’invincibilité qui s’en est sûrement allé mais la manière énerve forcément Joe El Abd qui a vu « une équipe d’Oyonnax suffisante. C’est une très très bonne piqûre car on a été dominé dans le combat. On va trouver les bons mots pour que ça ne se reproduise pas. On savait que l’on jouait la première place mais il faut savoir assumer la pression. » Un mal pour un bien ?
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