L’Usap veut reconquérir Aimé-Giral
Malgré une nouvelle victoire à l’extérieur, acquise la semaine passée sur la pelouse du leader vannetais, les Catalans veulent faire oublier leur dernier revers à domicile.
Ils s’étaient promis de rester maîtres chez eux toute cette saison, et ont malheureusement failli à leur mission. Après vingt-deux victoires consécutives à domicile en Pro D2, les Catalans ont chuté, début novembre. Il aura fallu un Aimé-Giral à huis clos, une équipe stoppée en plein élan par la Covid-19 et un voisin biterrois venu en opération commando pour faire chuter l’Usap sur sa pelouse (10-16). Depuis, la formation roussillonnaise a relevé la tête, et de quelle manière, la semaine dernière à Vannes. Sans inscrire le moindre essai, une première depuis longtemps, Perpignan a dompté le leader breton sur la pelouse de La Rabine (19-21). Un petit exploit qui n’efface pas complètement la déception connue quelques jours plus tôt. À l’aube de la venue d’Aurillac, ce vendredi, les Sang et Or n’ont pas à chercher bien loin un quelconque lever de motivation. "Perdre deux fois d’affilée à Aimé-Giral, ça me paraît impossible. J’ai encore en travers cette défaite contre Béziers, car l’un des objectifs de cette saison était de ne pas s’incliner à domicile. Ce vendredi, on va tout faire pour gagner", assure le talonneur Lucas Velarte. "La victoire face au RCV nous a fait du bien. Ça nous a permis de relever la tête. Deux défaites de suite à Aimé-Giral, cela ferait désordre", renchérit l’ailier Lucas Dubois.
Volavola, Rodor et Suchier absents, qui en 10 ?
"Il y a plusieurs objectifs sur les deux matchs qui ont suivi la défaite contre Béziers. À Vannes, c’était de montrer un autre visage. On ne pouvait pas clamer haut et fort que l’on souhaitait gagner là-bas, et je suis très heureux que nous l’ayons fait. Maintenant le deuxième objectif, c’est de redevenir conquérant à Aimé-Giral. On ne peut pas enchaîner deux défaites à domicile", prévient lui aussi Patrick Arlettaz. Avec sept victoires en neuf matchs, Perpignan réalise un premier tiers de championnat presque parfait. Mais l’Usap peut encore mieux faire, pas tant au niveau des résultats mais du contenu. Efficace en défense, régulière en conquête, la formation roussillonnaise n’a pas encore retrouvé ses repères offensifs. Les deux matchs consécutifs à Aimé-Giral (Aurillac puis Soyaux-Angulême) pourraient bien lui permettre de passer un nouveau cap. Tout sauf évident, car le staff perpignanais est privé de trois de ses demis d’ouverture. Bloqué par la sélection fidjienne, Ben Volavola ne reviendra que mi-décembre. Plus embêtant, le jeune Matteo Rodor a été victime d’une rupture des ligaments croisés du genou. Sa saison est terminée. Enfin, Thibauld Suchier, auteur du drop victorieux à Vannes est touché au mollet. La "malédiction du dix" se perpétue en Catalogne. Face au Stade Aurillacois, c’est Quentin Étienne qui devrait occuper ce poste. Une première depuis janvier. "Je suis content de retrouver les terrains. Dès que je suis sur la pelouse, je prends du plaisir. Demi d’ouverture, ça reste mon poste de formation. Je ferai ce qu’il faudra", promet l’ancien joueur d’Oyonnax.
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