2007 et "la bringue exceptionnelle"
"En 2007, on tombe d’entrée sur une Argentine exceptionnelle. Nous rentrons à Marcoussis dans la foulée. C’est un désastre, plus personne ne parle si ce n’est Bernard (Laporte) à Sarkozy. Et là, je me dis : "Quitte à mourir, autant que ça soit avec nos armes." Je vais voir les joueurs et je dis : "Qui veut faire une bringue ?" Là, Pelous, Ibanez répondent : "Mais ça va pas, on rentre dans les chambres." Mais il y en a vingt-huit prêts à me suivre. Ils sont obligés de se greffer et on fait une bringue exceptionnelle à Marcoussis. Il a fallu du temps pour récupérer mais c’est en mettant l’accent sur l’humain que cette équipe est arrivée à réaliser quelque chose. Bernard avait dit : "Mais ça pue la bière." Avec Sylvain Marconnet, on lui avait dit : "Je ne sais pas si l’on sera champions du monde mais on est prêts à le fêter." Malgré l’échec, ce groupe s’était relancé et avait tapé les Blacks en quarts. Les défier pendant le haka, ça m’avait plu. On avait le potentiel pour battre les Anglais et aller en finale. Mais on s’est trompé. Bernard avait fait ses choix en alignant des joueurs à des postes qui n’étaient pas le leur… Il avait commencé à mélanger rugby et politique."
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