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Bordeaux sous pression, pas de satisfaction

  • Remi LAMERAT of Bordeaux Begles during the Top 14 match between Stade Francais and Bordeaux on November 21, 2020 in Paris, France. (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport) - Remi LAMERAT - Stade Jean Bouin - Paris (France)
    Remi LAMERAT of Bordeaux Begles during the Top 14 match between Stade Francais and Bordeaux on November 21, 2020 in Paris, France. (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport) - Remi LAMERAT - Stade Jean Bouin - Paris (France) Icon Sport - Icon Sport
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Mise sous pression notamment dans le jeu aérien et les zones de combat au sol, l’UBB n’a pas trouvé de solution et s’est montrée indisciplinée. 

« Avec autant de pénalités, c’est compliqué pour gagner à l’extérieur. » Le constat de Frédéric Charrier, l’adjoint de Christophe Urios est sans appel. Avec quatorze coups de sifflet donnés contre eux, les joueurs de l’UBB s’en sont même plutôt bien sortis. À tout dire, ils auraient pu reprendre le train en direction de Bordeaux avec un excédent bagages à régler. Se retrouver avec seulement trois points de retard (16-19) à dix minutes de la fin de rencontre relève du miracle. Ce constat, les Girondins le doivent à la maladresse inhabituelle du buteur adverse, Joris Segonds, crédité seulement de 50 % de réussite face aux perches. Une défaillance qui leur a permis de rester dans la rencontre et, tant bien que mal, d’exister un peu.

Comment cette équipe, au jeu pourtant bien affirmé, en est-elle arrivée là ? D’abord, elle n’a pas su s’adapter à un système de jeu parisien basé sur l’occupation. « Nous avons été mis sous pression sur les ballons hauts, notamment à la retombée du ballon, reconnaît Frédéric Charrier. On s’y attendait, on s’y était préparé. Mais nous n’avons pas trouvé les bonnes solutions. À partir de là, on s’est retrouvé en difficulté pour ressortir de notre camp. On a perdu ce jeu tactique d’occupation que les Parisiens ont bien maîtrisé. »

À plusieurs reprises, après du jeu au pied haut, ce sont les Stadistes qui ont été les plus prompts à s’organiser. Un exemple ? Sur une chandelle de Veainu, toujours dans le couloir des 15mètres adverses, l’ailier australien Naivalu imposait un contre-ruck efficace (27e) et contraignait l’arbitre de la rencontre à sanctionner les joueurs de Christophe Urios. Un schéma qui s’est répété à plusieurs reprises. Tout comme dans la zone de combat au sol. Trois pénalités recensées rien que sur du contest défensif parisien (3e, 51e et 65e), c’est trop. Beaucoup trop. « Le jeu du Stade français nous a empêchés d’approcher la zone de marque, a confessé Charrier. Ils nous ont confinés dans notre camp. Nous avons essayé de remonter des ballons mais les Parisiens étaient bien en place. Les opportunités, nous n’en avons donc quasiment pas eu. »

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