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Rester maître à Pompidou

Par Julien VEYRE
  • Le mois qui vient sera décisif pour le VRDR de Parataiso Silafai-Lea’ana. Photo Icon Sport
    Le mois qui vient sera décisif pour le VRDR de Parataiso Silafai-Lea’ana. Photo Icon Sport
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Après 2 matchs reportés, les Damiers sont de retour sur le pré. Avec l'envie de faire respecter l'ordre dans leur stade.

Après deux matchs annulés et avec une quinzaine de joueurs touchés par la covid ces dernières semaines, Valence-Romans apprécie de retrouver la compétition. à l’image de leurs premiers matchs disputés cette saison à Pompidou (deux victoires, un nul), les Drômois veulent continuer de montrer que leur résistance dans leur stade sera tout autre que lors de l’exercice précédent. "L’année dernière, nous étions un saloon, image le deuxième ligne Théo Hannoyer. Tout le monde rentrait comme il voulait, venait chez nous pour prendre des points. On ne se faisait pas respecter. En tant qu’amoureux du club, c’était dur de subir cela. Cette saison, on doit faire le boulot pour rester invaincus." En effet, les Damiers s’appliquent à offrir une opposition plus farouche. Le manager Johann Authier apprécie jusqu’ici le visage affiché à domicile. "à la maison, nous avons été plutôt costauds, constate le technicien. Il faut arriver à garder cet état d’esprit supplémentaire, malgré le contexte du huis clos."

Solides sur les bases

Directement touché par l’épidémie, le VRDR a dû s’adapter. "Certains joueurs mettent du temps à se remettre de ce virus, indique le technicien. Ce qui est important, c’est leur santé et certains ont vraiment été affectés et on ne peut donc pas les réintégrer. Pour le reste, il n’y a pas à se chercher d’excuses. On a pu se préparer, se réentraîner et faire un peu de fraîcheur. Il faut juste retrouver les automatismes et être précis dans notre jeu." Avec des entraînements à effectif réduit, le staff a jonglé et en a notamment profité pour axer sur d’autres points, comme la technique individuelle. Et aussi faire quelques rappels. "Contre Béziers, on avait manqué de réalisme dans les zones de marques, énonce le manager drômois. Et nous avions été battus dans les zones que j’appelle 50-50, c’est-à-dire dans la lutte aérienne par exemple. Avec le jeu d’hiver, ce genre d’éléments va être primordial. Car il va y avoir plus de jeu au pied, de phases de conquête." Ils ont donc appuyé sur ces points.

Et les Drômois devront être solides sur leurs bases dans ce bloc qui se lance. Car il pourrait bien être charnière au cœur de cette saison. Avec l’accueil de Provence Rugby, d’Oyonnax et de l’Usap, les Damiers avanceront sereinement s’ils collectionnent les scalps de ces grosses équipes. En revanche, dans le cas inverse, il faudra regarder dans le rétroviseur, le ventre un peu noué. " Cette période va être primordiale pour nous, convient Johann Authier. Nous devons être ambitieux. Si on veut pouvoir regarder vers le haut, il faut absolument engranger des points. Peu importe l’adversaire. C’est une chance de jouer ces matchs-là. Il faut le prendre comme tel, sans pression et essayer de gagner. Pour instaurer une forme de sérénité et montrer à tout le monde de quoi nous sommes capables."

"Il va falloir se battre, insiste Théo Hannoyer. Nous devons partir au combat, le couteau entre les dents." Et le deuxième ligne d’enfoncer le clou : "On a vraiment envie de bien figurer à domicile. Pour l’instant, les portes du saloon sont fermées et il va falloir nous passer dessus pour les ouvrir."

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