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Le pays de Galles veut une victoire et vite !

  • Que les temps sont durs pour les partenaires de Lloyd Williams ! 2020 pourrait se résumer pour les Gallois à deux victoires contre… l’Italie et la Géorgie. Photo Icon Sport
    Que les temps sont durs pour les partenaires de Lloyd Williams ! 2020 pourrait se résumer pour les Gallois à deux victoires contre… l’Italie et la Géorgie. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Sur une série de six défaites, les Gallois doivent renouer avec la victoire dès ce week-end, face à la Géorgie.

À l’heure où les supporters anglais minaudent sur l’esthétique des performances du XV de la Rose, leurs homologues gallois n’en sont pas là. Pas là du tout, même. Ils ne veulent qu’une chose, la même que leur sélection : renouer avec la victoire et retrouver un peu de confiance dans le marasme ambiant. Depuis la prise de fonction du nouveau sélectionneur Wayne Pivac, les Diables rouges n’ont remporté qu’une seule victoire et restent sur une terrible série de six défaites. La dernière, sans appel, concédée pas plus tard que la semaine dernière contre l’Irlande (32-9).

Conséquence directe de ces déroutes à répétition, le demi-finaliste du dernier Mondial a chuté de la quatrième à la neuvième place au classement World Rugby, provoquant l’ire des supporters gallois. Au point que le demi de mêlée Mike Phillips a même lancé un appel au calme via les réseaux sociaux, rappelant que le regretté Warren Gatland n’a pas toujours connu que le succès quand il était à la tête de la sélection de la principauté : "Warren Gatland n’a pas remporté le moindre trophée pendant six ans, de 2012 à 2019 ! Et pourtant, il semble bien être le meilleur que nous ayons jamais eu. Donc détendez-vous. Les choses vont s’arranger."

Un message plein de sagesse venant du sulfureux demi de mêlée aux 99 sélections qui fait aussi écho au discours du staff en place, lequel semble verser dans la méthode Coué, à l’image de l’entraîneur des avants, Jason Humphreys, arrivé avec Pivac en novembre dernier : "Je suis toujours persuadé que ce que nous faisons est juste. Avant d’accepter ce poste, je savais qu’on allait prendre des coups un jour ou l’autre. Mais dans ce métier, il faut avoir foi en ce que l’on fait. Ce groupe compte encore plusieurs joueurs en apprentissage et qui ne sont pas toujours titulaires chaque week-end avec leurs franchises. Mais nous travaillons sur le Mondial 2023 et nous sommes heureux de voir de jeunes talents comme Rhys Carré, Ryan Elias, Shane Lewis-Hughes ou James Botham intégrer ce groupe même s’ils n’ont pas encore une grande expérience."

Ball : "Pas le moment de paniquer"

Humphreys n’a pas tort. Mais on ne peut lui donner totalement raison non plus. Pourquoi ? Parce que l’équipe qui a été corrigée à Dublin comptait plus de 1 000 capes au total. Le deuxième ligne Jake Ball le sait et ne feignait pas la réalité : "Bien sûr que ce groupe possède assez d’expérience. Wayne a été plutôt calme jusqu’ici mais il a, avec le reste du staff, été mis sous pression. En tant que joueurs, c’est à nous de sortir l’équipe de l’ornière. Ce n’est pas le moment de paniquer, pas du tout. Bien sûr que c’est difficile. Les entraîneurs restent fidèles au plan de jeu et c’est à nous de le mettre en place sur le terrain. Leur mission s’arrête là. C’est nous qui serons sur le terrain."

Samedi, les Gallois tenteront donc de renouer avec la victoire. Un sentiment auquel ils n’ont pas goûté depuis le 1er février dernier, quand ils avaient balayé les Italiens 42-0. Une éternité…

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