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Spitzer : « Vannes est dans une bonne dynamique »

Par Didier Le Pallec
  • Jean-Noël Spitzer - Entraîneur du RC Vannes
    Jean-Noël Spitzer - Entraîneur du RC Vannes Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Bien que son équipe réalise un excellent début de saison, Jean-Noël Spitzer garde les pieds sur terre. Entretien. 

Après huit journées, vous totalisez sept victoires dont trois à l’extérieur et êtes leader. Sincèrement, êtes-vous surpris ?

D’abord, c’est une situation plus facile à vivre que l’inverse. Après, on garde les pieds sur terre. Nous avons eu aussi un facteur chance d’une préparation d’avant saison qui n’a pas été perturbée. On a pu suivre le planning fixé, en termes de chronologie et de contenu. Mais nous n’avons pas encore fait un tiers du championnat. Et il est difficile d’établir un diagnostic. Pour l’instant, ça tourne. Mais dire qu’il en sera de même en janvier, je ne peux l’assurer.

Rétrospectivement, pensiez-vous votre équipe capable d’aller chercher une victoire significative à Nevers ?

Oui. Je pensais que c’était possible mais que ce serait difficile. J’étais convaincu que nous avions bien travaillé, que nous étions animés d’une belle détermination. Et la pièce est tombée du bon côté. Toute la semaine qui avait précédé le match, nous avions mis en place une stratégie et un plan de jeu qui n’ont pas été changés en cours de match.

Samedi, à Biarritz, sera-ce encore plus compliqué ?

Biarritz, avec son recrutement, est un candidat à l’accession, ce que n’est pas encore Nevers, qui reste, comme nous, un outsider. Sur le début de saison, le BO s’est montré la meilleure équipe, aux performances les plus abouties. Mais je pense qu’ils ont perdu un peu le rythme à cause des reports de match… Du moins, je l’espère.

Le RCV semble dégager une énorme sérénité et que rien ne peut l’atteindre. Votre sentiment ?

Je crois que la première chose à retenir est que nous sommes prêts athlétiquement, même si on sait très bien qu’on manque de densité, eu regard à notre effectif. Il y a une dynamique de groupe qui s’est installée avec les premiers résultats. Cela dit, être mené de dix-sept points contre Béziers n’est pas une stratégie définie. Je préfère le match de Grenoble où nous avons mené de bout en bout.

Avez-vous le sentiment que vos joueurs se responsabilisent plus qu’avant ?

Il y a une bonne dynamique de travail. Je l’ai toujours dit. J’ai un groupe qui développe progressivement une culture de l’entraînement. J’ai des leaders par rapport à cela, des joueurs qui se sont plutôt investis, certains pas encore assez, qui doivent aller plus loin dans la démarche. Pour moi, c’est la clé. Nous possédons très peu de joueurs qui, par leurs performances individuelles, peuvent faire basculer les matchs. Il faut donc que nous ayons un effort collectif au quotidien pour être performant.

Est-ce que Vannes est actuellement l’équipe à battre ?

On va surtout être l’équipe à éliminer. À partir du moment où tu te mêles à la lutte avec les gros, tu prends la place de l’un d’entre eux. Cela fait partie du jeu.

Mais aujourd’hui, est-ce que Vannes fait partie des gros ?

On verra un peu plus tard. Pour moi, nous ne sommes encore qu’une équipe qui se mêle à la lutte pour la qualification. Au classement britannique, nous sommes seulement troisièmes. C’est cela le vrai classement.

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