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Licenciés : pas d’hémorragie en vue... pour l’instant

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    Pas d’hémorragie en vue... pour l’instant La Dépêche du Midi - MORAD CHERCHARI
Publié le Mis à jour
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Si le deuxième confinement constitue un véritable coup d’arrêt pour le rugby amateur, la Fédération n’estime pas qu’il devrait s’accompagner d’une fuite ou d’une baisse des licenciés.

Soyons clairs : ce deuxième confinement n’est pas une bonne nouvelle pour le rugby français, ni pour le sport français dans son ensemble. Après des semaines à faire du bricolage en restreignant les accès aux vestiaires, en limitant les contacts entre les personnes ou leurs déplacements, les fédérations sont aujourd’hui confrontées à la loi. Le gouvernement a décidé d’imposer un second confinement. Et si celui-ci autorise au monde professionnel de fonctionner de façon quasi-normale en continuant la tenue des entraînements et des rencontres, il met en revanche un arrêt net au sport amateur. Plus de rugby donc, pour nos clubs amateurs, nos jeunes, nos écoles de rugby.

Faut-il donc craindre un désintérêt pour notre jeu et une fuite de nos licenciés ? Pour Patrick Buisson, le vice-président de la FFR en charge des compétitions amateurs, c’est peu probable : "Les derniers chiffres étaient très intéressants. Depuis le début de la saison, nous étions même sur des courbes ascendantes. Bien sûr, il ne s’agit pas de hausses spectaculaires, mais les tendances étaient positives. Nous aurons des données plus précises dans les jours, voire les semaines à venir. Après, je ne vais pas vous cacher que l’arrêt d’une activité présente forcément un risque de perte de licenciés. Mais peut-être qu’après cette pause forcée, tout le monde aura envie de refaire du sport et de rejouer au rugby. Et puis le lien social va certainement continuer à exister. Partout, à leur échelle, les clubs vont trouver des solutions pour l’entretenir, notamment entre les dirigeants de clubs et les familles."

L’équipe de France reste la meilleure vitrine

Difficile de donner tort au vice-président de la FFR car, dans cette situation exceptionnelle, ce sont tous les sports amateurs sans aucune exception qui sont à l’arrêt : il est donc peu probable que les licenciés du rugby stoppent leur activité pour s’engager dans une autre fédération : "Pourquoi le rugby souffrirait plus qu’un autre sport ?", interroge à ce titre Buisson. Quant à ceux qui projetaient de s’inscrire, on ne voit pas vraiment de raison qui pourrait les en dissuader… D’autant que les bons résultats de notre équipe de France qui vient de terminer le Tournoi à la deuxième place ont offert une excellente exposition médiatique au rugby. Quand nous avons réalisé cette interview (vendredi dernier), Patrick Buisson rappelait ce facteur : "Si l’équipe de France continue sur sa lancée et bat l’Irlande, cela fera une très bonne publicité de notre sport auprès des jeunes. C’est ainsi que cela fonctionne." En effet, les bons résultats génèrent de l’intérêt, de l’exposition et attirent des licenciés. Le vice-président ne croyait pas si bien dire. Samedi soir, les Bleus ont livré une prestation qui donne envie de jouer au rugby : "S’ils enchaînent les bonnes prestations durant le mois de novembre, ils feront du "buzz" et créeront l’actualité sportive française. Pourquoi, dans ce contexte, les licenciés se détourneraient-ils de notre jeu ?"

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