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En cas d’arrêt, le Top 14 et le Pro D2 ne seront pas gelés

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    En cas d’arrêt, le Top 14 et le Pro D2 ne seront pas gelés
Publié le Mis à jour
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Et si les journées des championnats de Top 14 et Pro D2 ne pouvaient être toutes disputées, comment classerait-on les clubs ? Y aurait-il des descentes et des montées ? À ce sujet, les présidents de clubs ont tranché : les championnats ne seront pas gelés et, pour départager les candidats, et la péréquation tient la corde.

Mercredi soir, les trente présidents de clubs de Top 14 et de Pro D2) étaient réunis autour de Paul Goze, le patron du rugby professionnel français. L’objet du meeting était simple et répondait à une interrogation récemment transmise par le ministère des Sports aux caciques de l’ovale hexagonal : et si le championnat s’arrêtait avant que toutes les journées aient pu être disputées, comment s’organiserait-on pour classer les clubs ? En réunion, quatre propositions ont donc été faites aux présents et ceux-ci, à 12 voix contre 11 (le Racing, Castres, Provence Rugby, Toulouse et Clermont se sont quant à eux tous abstenus), ont ainsi décidé que leur préférence irait au système dit de "péréquation" si le championnat devait s’arrêter avant la J 20 en Top 14 et avant la J 24 en Pro D2, ce qui correspondrait à un pourcentage de 75 % de matchs disputés.

Mais quèsaco, la péréquation ? En clair, ce procédé mathématique sert à s’assurer qu’au moment où le championnat s’arrête, toutes les équipes ont disputé le même nombre de matchs : pour être tout à fait précis, la péréquation choisie par les votants du rugby pro mercredi soir intègre même un critère de matchs à domicile et à l’extérieur, étant entendu ici qu’une équipe disposant d’un grand nombre de matchs "à la piaule", comme on dit, voit ses chances de marquer des points augmenter via la péréquation (en Top 14, 70 % des matchs joués à domicile sont en effet remportés par les locaux). L’option "péréquation" devrait a priori prévoir montée et relégation entre les divers championnats, de la division Nationale jusqu’au Top 14. Un champion de France serait-il alors sacré si le championnat n’arrivait pas à son terme ? À ce jour, rien n’est encore certain et le sujet devrait être tranché par les présidents lors du prochain meeting, prévu la semaine prochaine.

La tendance doit être validée par la FFR

L’option consistant à neutraliser le championnat en cas d’arrêt brutal de la compétition (pas de descente ni de montée, pas de champion), comme ce fut le cas en 2019-2020, n’a quant à elle connu le moindre succès auprès des présidents. Par ailleurs, si le championnat était disputé au-delà des journées 20 (Top 14) et 24 (Pro D2), le classement gravé dans le marbre serait celui établi au jour de l’arrêt des compétitions et donnerait ainsi les noms des promus et des relégués entre les différentes divisions, ainsi que les noms des qualifiés pour la Champions Cup.

Comme le précisait justement le président du RCT Bernard Lemaître à ses pairs, mercredi soir, on est ici sur de la virtualité pure puisqu’à l’heure actuelle, les championnats professionnels sont évidemment impactés par l’épidémie de coronavirus mais continuent, tant bien que mal, à se jouer. Et si aujourd’hui, les présidents de clubs tendent vers la péréquation pour terminer leurs championnats, toute décision définitive ne pourra être prise qu’après validation du comité directeur de la fédération.

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