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Paris a touché ses limites

  • Antoine Burban (Stade français) contre Clermont
    Antoine Burban (Stade français) contre Clermont Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Avec une équipe remaniée, les Parisiens ont subi leur premier revers à l’extérieur.

Le Stade français n’est plus invaincu à l’extérieur. Après deux succès à Castres (16-22) et Agen (3-20), les Parisiens ont subi leur premier revers de la saison en déplacement. À Michelin, Yoann Maestri et ses partenaires s’attendaient à voir leur électrocardiogramme s’affoler : « Clermont est une équipe qui essaye de mettre du volume en gardant le ballon, avait prévenu Laurent Sempéré, l’entraîneur des avants. Il ne faut pas la laisser jouer. On s’est préparé à encaisser ces longues séquences plutôt que de chercher à réduire le jeu.» Paradoxalement, les visiteurs auront été les plus audacieux dans le jeu courant. À l’image de ce premier essai de Telusa Veianu, à la réception d’un joli jeu au pied de Joris Segonds.

Mais par la suite, le paquet d’avants parisien a souffert dans les épreuves de force. Pénalisé sur la première mêlée, il subissait ensuite un groupé-pénétrant (6e). Cinq minutes après, un nouveau maul envoyait Alexandre Lapandry dans l’en-but (11e). À la 28e, l’arbitre sanctionnait encore la première ligne. L’excellente entame des troupes de Gonzalo Quesada était réduite à néant. Les Stadistes tentaient de réagir en multipliant les passes. En vain. La confiance venant, les Auvergnats se libéraient. Sur des éclairs de Lopez et Barraque, les Soldats roses vêtus de bleu craquaient et étaient relégués à une vingtaine de points juste après la pause. Trop.

Des cadres qui ont manqué

Meilleure défense du Top 14 avant cette journée, avec trois essais encaissés en trois matchs, le Stade français a souffert pour son premier déplacement de la saison chez un ténor. Son premier match tout court, même, face à un prétendant affiché aux phases finales après avoir affronté Castres, Bayonne et Agen. Sans quelques-uns de ses cadres au coup d’envoi (Alo-Emile, Matera, Kremer, Macalou, principalement), le collectif de la capitale n’a su rivaliser, sur la durée, avec des Jaunards en reconquête. « Nous avons la chance d’avoir un groupe homogène avec énormément de joueurs compétitifs », avait avancé Laurent Sempéré dans l’avant-match. On n’ira pas jusqu’à dire le contraire car Paris n’a pas démérité et a beaucoup tenté. Mais clairement, il ne possède pas encore la consistance des tout meilleurs. Le derby de la capitale face au Racing 92, samedi, sans les Pumas ni Fickou notamment, promet d’être un test des plus révélateurs.

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