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La Rochelle bonifie l’aubaine contre Castres

Par Romain Asselin
  • Tawera Kerr-Barlow prend le meilleur sur Hans Nkinsi, et La Rochelle déroule son rugby offensif.
    Tawera Kerr-Barlow prend le meilleur sur Hans Nkinsi, et La Rochelle déroule son rugby offensif. - Jean-Christophe Sounalet
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Fort de son succès bonifié à Bayonne, le Stade rochelais a récidivé face à Castres. Une tâche certes « facilitée » par le contexte. Mais quand même, quelle manière !

« Ils marchent sur l’eau en ce moment. Les bons rebonds, les bonnes passes. Le joueur qui est là au bon moment. Voilà. Aujourd’hui, La Rochelle est une très grande équipe. Faut pas se mentir. » Ce n’est pas le genre de la maison chez Thomas Combezou. Surtout quand il parle d’un club ô combien chéri dans sa carrière. Samedi soir, malgré cette gifle 62-3, personne dans les rangs castrais, au regard d’un contexte pourtant bien défavorable au champion de France 2018, ne s’est aventuré à minimiser la performance rochelaise.

Indéniablement, le manque de rythme et de repères a pesé sur l’ampleur du résultat final, après cinq semaines sans jouer, une préparation en petits groupes et un effectif cantonné à 22 acteurs. Jono Gibbes l’a d’ailleurs reconnu lui-même, après coup, appelant son groupe à rester lucide. Mais ça n’empêche pas le directeur du rugby rochelais de savourer, à sa juste valeur, cette prestation collective ponctuée de sept essais. Et surtout de miettes laissées à l’adversaire : « La fierté, c’est d’avoir seulement donné trois points à Castres. On a parlé à la mi-temps de continuer sur le même rythme, c’est toujours un défi après une première mi-temps comme ça. »

Le Castres Olympique, mené 41-3 à la pause, n’a pas inscrit le moindre point en seconde période. Jusqu’au bout, jusqu’au septième et dernier essai (78e) signé Retière - auteur d’un triplé - le Stade rochelais a fait montre « d’implication, de concentration et d’investissement », souligne le Kiwi. Appuyé dans son analyse par son troisième ligne, encore une fois étincelant, Grégory Alldritt : « Castres n’est jamais une équipe à prendre à la légère. Elle n’attend que ça, que l’adversaire ne la respecte pas. Ce n’était vraiment pas dans nos têtes avant le coup d’envoi. C’était vraiment l’erreur à ne pas commettre aujourd’hui. »

La mêlée castraise au supplice

« Après la mi-temps, il fallait recommencer comme s’il y avait 0-0 et rester productif, embraye Arthur Retière, compagnon de voyage de « Greg » vers Marcoussis ce dimanche, pour rejoindre le XV de France. On a vu que ça partait un peu dans tous les sens, c’est pour cela que l’on s’est resserré les 20 dernières minutes. Pour rester vraiment dans le système et ne pas jouer n’importe comment. » Comme la semaine précédente à Bayonne, La Rochelle a mis les mêmes ingrédients. Mais puissance dix. Des fulgurances offensives, des combinaisons bien huilées et une défense de fer. Sans parler d’une mêlée version rouleau compresseur XXL.

Dans ce registre, le pack maritime a récupéré… 11 pénalités ! « C’est une énorme satisfaction, sourit Alldritt. Il faut féliciter tous les avants qui travaillent. Les séances de mêlée le mardi avec Dato (Davit Zirakashvili, consultant mêlée, N.D.L.R.), c’est avec tous ceux qui sont sur la feuille et hors groupe. Ça bosse très bien, très dur. Ça commence à payer petit à petit. Il faut garder le curseur élevé là-dessus et ne pas se satisfaire de ce match. » Le pack de l’UBB, prochain à se présenter à Deflandre, a déjà une petite idée de ce qui l’attend dimanche prochain.

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