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Selponi : « Arrêter de se regarder les chaussettes »

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    Selponi : « Arrêter de se regarder les chaussettes » - DR
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Enzo Selponi, demi d’ouverture de Grenoble, revient sur le début de saison du FCG ainsi que le prochain match forcèment spécial face à Perpignan.

Ce week-end de repos est-il arrivé à point nommé ?

En tout cas, physiquement, le fait de pouvoir souffler ce week-end n’a pu que faire du bien. Mentalement aussi, du moins si je m’en fie à nos entraînements de ce début de semaine qui ont été de plutôt bonne qualité. J’espère qu’on a éliminé ce premier bloc de nos têtes, et qu’on va réussir à repartir de l’avant. Je ne sais pas si tout le monde pense comme moi car en ce qui me concerne, c’est toujours particulier de jouer contre Perpignan… Mais je l’espère.

Ce match face à l’Usap arrive-t-il au pire ou au meilleur moment ?

Pour moi, c’est une bonne chose car quand on se déplace chez un gros, il faut se mobiliser sous peine de prendre 50 points et de passer pour des nuls. En plus, comme je le disais, c’est forcément particulier d’affronter l’Usap, qui est depuis quatre ou cinq ans notre pire ou notre meilleur ennemi, je ne saurais pas dire… On se suit entre le Top 14 et le Pro D2, on tous les ans les mêmes objectifs, on se connaît plus ou moins bien. C’est le genre d’occasion pour laquelle nous, devons vraiment rehausser notre niveau de jeu. Moi le premier…

Comment expliquez-vous que le FCG ait baissé les bras à Béziers, sitôt après avoir commencé à subir en mêlée ?

Je ne mettrais pas ça seulement sur le compte de la mêlée. Pour moi, il y a aussi des choses à creuser du côté du coaching. Je n’avais pas trop aimé le fait de voir notre capitaine sortir du terrain alors qu’on menait 12 à 10, qu’on était plutôt bien dans le match et qu’il annonçait plutôt bien en touche. Je sais que beaucoup de joueurs l’ont ressenti comme ça, et c’est pour cela que j’en ai parlé à Stéphane Glas à la fin du match.

Difficile de nier que la mêlée sera un secteur crucial face à Aimé-Giral…

C’est vrai que depuis le début de la saison, et même la saison dernière, on est plutôt en difficulté sur ce secteur-là. Après, Perpignan n’est pas forcément mieux depuis qu’ils ont perdu Enzo Forletta à l’intersaison. Davit Kubriashvili vient d’arriver là-bas, j’imagine qu’il aura très envie d’être sur le terrain ou du moins sur le banc pour prendre une pseudo-revanche sur le FCG. Ça va participer au contexte…

Vous disiez vous êtes ouvert à Stéphane Glas au sujet du coaching. Cela relevait-il d’une remise à plat plus globale ?

Je n’avais pas attendu cette semaine pour en parler. Le bilan de ce premier bloc n’est pas du tout positif, et il aurait pu être pire si nous avions perdu à la maison contre Montauban. On s’est dit des petites choses, il faut que cela reste dans le groupe.

On a aussi le sentiment que le FCG peine à se situer par rapport à la nouvelle interprétation des règles du jeu au sol…

Ces règles, ça tue le rugby. On nous a vendu que c’était pour favoriser le jeu offensif, c’est tout l’inverse qui s’est passé et j’espère que l’on reviendra rapidement dessus. En ce qui nous concerne, je pense qu’il faut juste qu’on arrive à alterner un peu plus. Après, à Perpignan, il ne faudra pas se poser de question. Sans aller parler de test de caractère, au niveau de l’état d’esprit, on va voir où on en est. Il faut qu’on arrête d’être apathiques. Ce n’est pas que l’on oublie d’être acteurs de nos matchs, mais de temps en temps, on se regarde trop les chaussettes.

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