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Equation à résoudre pour Rion-Morcenx

Par Gérard PIFFETEAU
  • Sur le terrain comme en dehors, le Rion-Morcenxa des atouts. Sur le terrain comme en dehors, le Rion-Morcenxa des atouts.
    Sur le terrain comme en dehors, le Rion-Morcenxa des atouts.
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Les deux communes landaises se sont engagées pour que le club poursuive sur sa dynamique de victoires.

Dominique Dourthe, enfant du club depuis 1966, faisait, dans les années 80, déjà preuve de beaucoup de caractère derrière le pack de la JSR ou de la sélection de Côte d’Argent. Rugby au cœur, élu municipal engagé dans diverses nobles causes, Dominique est toujours là, installé depuis quelques mois à la présidence d’un club qui s’est élargi en fusionnant en 2019 avec Morcenx. Pourquoi cette nouvelle entité ? Dominique Dourthe ne cache rien : "Elle nous permet d’avoir près de 70 seniors et d’augmenter notre budget grâce à un bassin économique plus porteur qui représente 10 000 habitants. Mais les deux municipalités sont les plus gros fournisseurs de notre budget de 230 000 €. Nous avons un atout considérable, la mairie de Rion est farcie de projets en direction d’entreprises qui deviennent partenaires. Et la mairie de Morcenx procède de la même manière." En ne cachant pas non plus leur ambition d’atteindre la Fédérale 2, les Rionnais se voient contraints de résoudre une équation dont ils ne maîtrisent pas toutes les inconnues.

La semaine dernière, le président a assisté à une réunion avec les voisins montois et dacquois. À l’ordre du jour, la circulation des jeunes joueurs entre les clubs. Pour bien se faire comprendre, Dourthe expose la situation : "Il y a deux ans nous avions une équipe de M14 qui participait au championnat national élite. Notre formation était de très haut niveau et nous comptions sur ces jeunes pour nous assurer un avenir pérenne en cas de montée en Fédérale 2. Sur les deux dernières années, 16 sont partis à Dax ou Mont-de-Marsan et nous n’avons eu aucun retour. Ce qui nous met en difficulté pour construire une équipe aujourd’hui. Je suis favorable à ce que les plus talentueux de nos jeunes partent, mais certains qui sont pris n’ont pas d’avenir chez les pros alors que chez nous ils seraient bons. Et surtout ils sortiraient de notre formation. C’est notre objectif." La plaidoirie est implacable, et pour bien montrer leur volonté d’offrir à leurs produits maison le meilleur niveau de compétition possible, les dirigeants du RMCR ont mis sur le terrain en 2018 un duo de techniciens très qualifiés composé d’Olivier Toulouze et Jérôme Labat. Et pour conduire la danse, les Vicus Liebenberg, Lescarbourra (le fils de Jeannot) et consorts font la fierté d’une redoutable armée de bénévoles.

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