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Lauret : « J’en ai marre de rêver, j’espère que cette saison sera enfin la bonne... »

  • Wenceslas Lauret
    Wenceslas Lauret Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le meilleur plaqueur du dernier quart de finale franco-français, revient sur la coupe d’Europe, une compétition après laquelle il court depuis dix ans... 

Votre équipe a marqué les esprits, en Auvergne. Que retenez-vous de ce quart de finale ?
 

Je suis fier de ce qu’a réalisé l’équipe. Ce quart de finale, nous l’avions en tête depuis de longs mois : depuis la reprise des entraînements, en fait… Maintenant, nous nous apprêtons à recevoir les tenants du titre à l’Arena avec beaucoup de confiance. Le temps est venu de confirmer.

La Champion’s Cup, vous en rêvez depuis de très nombreuses années…
 

Quel club ne rêverait-il pas de gagner ce titre européen ? La Champion’s Cup est une compétition merveilleuse, plus intense, plus spectaculaire et disputée que n’importe quelle autre compétition continentale. […] Le club a déjà perdu deux finales de coupe d’Europe (en 2016 face aux Saracens et en 2018, face au Leinster). Moi, j’en suis déjà à trois, puisque j’en ai perdu une avec le BO (contre Toulouse, en 2010). Ça fait beaucoup…

Et ?
 

J’en ai marre de rêver. Cette coupe, je l’ai convoitée, approchée mais je ne l’ai jamais soulevée. J’espère que cette saison sera enfin la bonne.

Quel était votre plan de jeu, à Clermont ?
 

Il nous fallait être plus agressifs qu’eux, les prendre à la gorge dès l’entame du match, afin d’éviter qu’ils prennent confiance et déroulent leur jeu. Cela nous a plutôt bien réussi.

Personnellement, vous semblez vous épanouir dans un rôle de « contreur », en touche. Votre « jump » a donné beaucoup de fil à retordre aux sauteurs adverses…
 

Je bosse sur ce secteur-là depuis mon arrivée au Racing, il y a maintenant sept ans. Je m’y épanouis beaucoup, désormais. Avec Baptiste (Chouzenoux), Dominic (Bird) ou Fabien (Sanconnie), nous comptons d’ailleurs dans l’équipe plusieurs profils très efficaces dans ce secteur de jeu.

Vous avez terminé la rencontre comme meilleur plaqueur. Lequel de ces plaquages fut-il le plus important ?
 

Celui de la fin de match, face à Sébastien Bézy : les Jaunards voulaient contre-attaquer, avaient encore l’espoir de revenir au score et il était important de les faire reculer. Ce ne fut pas le plaquage le plus difficile -Sébastien Bézy n’est pas le plus costaud- mais ce fut je pense le plus important…

Votre prochain adversaire, les Saracens, a fait forte impression à Dublin, samedi dernier. Quelle opinion avez-vous de cette équipe ?
 

Les Saracens sont de vieilles connaissances. On se croise tous les ans ou presque. La dernière fois que l’on s’est affronté (à Londres, en janvier dernier, les Saracens l’avaient emporté 27-24), on a fait mieux que rivaliser avec leur équipe type. Il n’y a aucun complexe à avoir.

Qu’est- ce qui avait fonctionné ce jour-là, à Londres ?
 

Nous avions réussi à tenir le ballon sur de longs temps de jeu. Dès que c’est le cas, nous sommes une équipe redoutable. Il faudra donc empêcher leurs gratteurs -et ils sont nombreux- de pourrir nos libérations…

Il y aura seulement 5 000 personnes à l’Arena, ce week-end. La jauge partielle change-t-elle la donne ?
 

C’est évident. Un match comme ça, en temps normal, ce sont 30 000 personnes et une ambiance dingue. La jauge partielle fait mal à tout le monde…

Serez-vous au combat du boxeur Tony Yoka, prévu à Paris-La Défense-Arena, la veille de la demi-finale ?
 

Non. Chacun son ring. Tony Yoka aura son combat et nous, le nôtre.

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