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Toulouse points rageurs

  • Un coup de chaud pour les Toulousains
    Un coup de chaud pour les Toulousains Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Première victoire de la saison pour le Stade toulousain qui s’est appuyé sur son secteur offensif pour faire la différence.

Soixante-neuf points marqués en deux rencontres. Même s’il est encore tôt pour en faire une vérité, après deux matchs, Le Stade toulousain possède la meilleure attaque du Top 14. Les attaquants rouge et noir sont mêmes partis sur des bases élevées d’autant qu’ils ont affronté des équipes habituées du haut du tableau. Pourtant, les attaquants toulousains, malgré trente-neuf points marqués, n’ont pas livré un récital face à La Rochelle, pêchant dans la finition alors qu’ils ont dominé les débats en terme d’occupation et de possession. Clément Poitrenaud, entraîneur des trois-quarts, était le premier à le reconnaître : "On s’est mis régulièrement en situation de marquer, ce qui est plutôt positif, mais il nous a manqué un petit peu de finition. Ce sont des petits détails. Ce n’est que le deuxième match de la saison, les automatismes ne sont pas encore complètement là, même si on sent que ça commence à arriver."

Le potentiel offensif toulousain a certainement aussi souffert de la forte chaleur qui sévissait ce samedi à Toulouse, entraînant deux pauses "fraîcheur" qui n’ont pas permis à une rencontre déjà hachée de se jouer sur un rythme endiablé souvent favorable aux feux follets toulousains pour porter l’estocade. Heureusement, ils ont pu s’appuyer sur les jambes toujours aussi terribles d’Antoine Dupont mais surtout sur celles de Cheslin Kolbe, auteur d’un doublé, avant d’être à l’origine du dernier essai de la rencontre inscrit par Sofiane Guitoune. L’efficacité de l’ailier sud-africain, pourtant sorti touché à Clermont, est la bonne nouvelle de ce début de saison pour les Toulousains, puisqu’il est plus souvent un créateur de brèches qu’un véritable finisseur depuis son arrivée en France. S’il devient capable d’être aussi bien au départ qu’à l’arrivée des actions, le Stade toulousain peut devenir encore plus redoutable dans le secteur offensif.

La hantise des adversaires

Depuis l’année qui avait mené au titre, les attaquants toulousains hantent leurs adversaires jusque dans leurs cauchemars et ce début de saison laisse à penser que ça sera encore le cas. Reste que ceux qui aiment voir le verre à moitié vide se grattent la tête, tout en s’inquiétant des vingt-trois points encaissés, après les trente-trois points marqués par Clermont. "On leur a offert des points trop facilement, soulignait Clément Poitrenaud. À chaque fois que nous avons scoré, on les a laissés revenir à hauteur, c’est pour ça qu’on a un peu ce sentiment d’inachevé malgré les 39 points marqués. À chaque fois que nous sommes mal sortis de chez nous nous avons été sanctionnés par des points. C’est assez logique. Il faut toujours trouver chez nous, et c’est assez difficile, la bonne balance entre produire et ne pas trop s’exposer non plus. Parfois on a du mal à trouver ce point d’équilibre et on se met en danger. Il faut continuer à travailler sur ces prises de décisions là qui sont importantes et qui le seront d’autant plus la semaine prochaine." Car dans un match à élimination directe, les attaquants ont souvent moins d’occasions de briller. C’était aussi le sentiment de Clément Poitrenaud au moment d’évoquer le quart de finale européen face à l’Ulster : "Pour bâtir notre victoire, il faudra d’abord s’appuyer sur notre conquête, l’occupation et notre défense. À partir ce ça, on peut espérer profiter de ballons de récupération."

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