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L'enseignement du week-end : la Covid-19 a pesé sur la reprise

  • Lopeti Timani (La Rochelle)
    Lopeti Timani (La Rochelle) Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Avant que ne soit donné, vendredi soir, le coup d’envoi de la saison 2020-2021, on arborait de timides certitudes, dans le paysage du Top 14. Il y aurait du public dans les stades, partout, et parfois même au-delà de la jauge proclamée des 5000 spectateurs.

On savait que les matchs se joueraient, exception faite de Paris-UBB prévu en ouverture. Les derniers tests à Toulouse, Agen et Lyon, qui faisaient craindre un report, étaient négatifs.

Question Covid-19, c’est donc l’impact sur la production des équipes qui maintenait le suspense. "Plusieurs mois de régénération et deux mois de préparation, c’est rare dans une carrière de rugbyman professionnel. Il va y avoir de la fraîcheur et de l’appétit" promettait le Clermontois Arthur Iturria, à la fin du printemps. Sans que le week-end lui ait franchement donné raison.

Pau, épargné, finit en trombe

Sur les pelouses du Top 14, il y a eu du suspense, c’est sûr. À Montpellier, jusqu’à la dernière seconde et au-delà. À Lyon et Agen, où les locaux ont espéré jusqu’au bout reverser un scénario mal embarqué.

Dans le contenu, en revanche, on repassera. Après deux mois de "Super rugby néo-zélandais", la comparaison n’était pas flatteuse.

Tout doit-il être imputé à la seule Covid-19, qui a miné le chemin vers la reprise ? Sans aller dans ces extrêmes, il est clair que les niveaux de préparation étaient disparates, ce week-end en Top 14. Ainsi, Pau, seule équipe à avoir disputé trois rencontres amicales cet été, a signé le gros coup de cette première journée à Montpellier. Un exploit signé grâce à une fin de match qu’ils ont totalement dominée, physiquement. "C’est le résultat du travail effectué durant toute cette présaison. On savait que si on recollait vite au score, ça pouvait tourner" admettait l’entraîneur Frédéric Manca après le match. Sans jamais invoquer les écarts de fatalité, face à la Covid-19. Mais tout de même, "cela fait 13 semaines que les garçons bossent bien." Un temps dont tous les clubs n’ont pas pu bénéficier.

À Lyon, par exemple, l’épidémie fut autrement plus dévastatrice qu’en Béarn. Idem à Agen. À deux reprises cet été, ces clubs ont dû repasser par le stade 2 du protocole, avec des entraînements par petits groupes. Face à des adversaires épargnés par un tel scénario, ces deux clubs se sont inclinés à domicile. Pas franchement une surprise.

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