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Gontineac : "On peut rivaliser avec n’importe qui"

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • "On peut rivaliser avec n’importe qui"
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L'entraineur du Stade Aurillacois Roméo Gontineac aborde cette nouvelle saison avec de l'ambition. 

Comment abordez-vous votre première saison à la tête du Stade aurillacois ?

Tout le monde a envie de rentrer dans le vif du sujet. Nous avons eu la chance de pouvoir faire un entraînement en commun avec notre grand frère de l’ASM et deux matchs amicaux contre Montpellier et Nevers. Maintenant, un match amical reste un match amical, où l’on met en place des choses. Ce que je retiens de toutes ces semaines de préparation, c’est un sentiment de satisfaction par rapport à l’investissement de tous les joueurs, leur rigueur, voire leur dépassement de soi-même par moments. On a vraiment adoré ça.

Que retenez-vous des matchs amicaux ?

Face à Nevers, on n’était pas spécialement contents sur certains détails. Cette année, nous avons placé la barre plus haute avec nos deux premiers rendez-vous à Clermont et contre Montpellier. Passer un peu au travers sur le plan offensif, comme défensif alors qu’on le fait plutôt bien une semaine avant, cela laisse un goût amer. Mais ça, ce n’était que sur le moment. Je reste persuadé que l’on va surprendre une partie de nos adversaires cette saison. On a boosté l’effectif et dans le jeu, lorsqu’on change deux trois types, parfois cela pêche un peu. Mais c’est normal, les automatismes demandent du temps. On va essayer, non, on doit être performant tous les week-ends parce que c’est notre devoir. Maintenant, je suis aussi réaliste et lucide. Quand je vois les effectifs des autres équipes, ce qu’ils ont produit, je sais très bien que le mois qui arrive va être très compliqué. On va taper dans le très haut niveau. Aurillac reste un petit budget, mais on a toujours su faire avec. Notre dynamique doit continuer.

Quand vous lisez que les entraîneurs de Pro D2 mettent le Stade dans la charrette fédérale en fin de saison, cela vous vexe ?

Cela doit vexer et motiver nos joueurs. Je suis sûr que pour quelques-uns, cela doit les révolter quand ils lisent cela. Mais d’un autre côté, que les autres pensent cela est logique aussi. Quand on voit nos performances sur les deux dernières années, le bas du tableau et le tout lié à notre petit budget, ils peuvent se permettre de penser cela. Mais c’est à nous de leur montrer qu’ils se trompent, de changer leur regard sur le Aurillac. Notre destin nous appartient.

Le match de Vannes sera justement le moyen de le montrer ?

Que ce soit Vannes vendredi, Grenoble, Montauban ou Colomiers ensuite pour le premier bloc, on sait que cela va être compliqué. On ne sait pas si l’on va surprendre tout de suite ou plus tard. Personne ne peut dire si l’on peut faire de très grosses performances à la maison face à deux prétendants au Top 14 (Grenoble et Colomiers), mais si ce n’est pas en septembre, ce sera pour la suite. Je suis convaincu que nous avons un bon groupe, que ce que l’on a fait depuis plusieurs mois est bon. On va surprendre. Nous avons des atouts et je suis sûr que l’on peut rivaliser avec n’importe qui.

Pas de pression alors ?

Si bien sûr. Vannes est un adversaire redoutable, très lourd, qui essaye de mettre en place un jeu dynamique. Comme nous, ils ont des hauts et des bas, mais ils travaillent aussi sur les détails et on s’attend à un match compliqué. Mais eux aussi ont dû nous regarder durant la préparation et se dire que ce ne sera pas facile !

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