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Ollivon : « Il n'y a pas la même émulation à 42 ou à 31 » avec le XV de France

  • Charles OLLIVON.
    Charles OLLIVON. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Invité à s'exprimer sur son club lors de la conférence de presse de rentrée de la LNR, le capitaine du XV de France a également évoqué l'actualité des Bleus. S'il tient à se demeurer en retrait des débats qui opposent FFR et LNR - « je suis joueur, je ne fais pas dans la politique ou quoique ce soit » - il admet toutefois que travailler à 42, en Bleu, est un confort véritable.

Comment vous sentez-vous, à quelques jours de la reprise ?

Très bien. Avec la longue intersaison, nous avons pu effectuer une grosse préparation. On est prêt, frais avec une grosse envie de retrouver la compétition.

 

Comment avez-vous vécu cet été agité ?

Agité, oui et non. A notre niveau, la préparation a surtout été plus longue que d'habitude. On a pu bien se préparer et comme il n'y a pas eu beaucoup de chamboulements au club, on repart sur des bases qu'on connaît.

 

Justement, le maître-mot de l'été au RCT, c'est la stabilité. Presque une bizarrerie pour votre club...

Oui, c'est très appréciable. Déjà que la période était mouvementée à l'extérieur, pour tout le monde, la stabilité en interne a eu un effet rassurant. Notre président a beaucoup parlé et échangé avec nous pendant et après le confinement. Il nous faisait remonter beaucoup d'informations, nous avons été tenus régulièrement au courant. La marche à suivre était claire, on a été rassuré dans notre travail. C'est une situation confortable pour les joueurs.

 

Vous n'avez plus joué avec le RCT depuis janvier. Cela paraît une éternité ?

C'est vrai, je n'ai pas joué avec mon club depuis janvier. Cela décuple mon envie de reprendre, cette saison. Pour l'instant, je n'ai pas envie de penser à autre chose que de bien débuter et performer avec mon club.

 

« Autre chose », c'est l'équipe de France dont vous êtes le capitaine. Depuis six mois que vous ne vous êtes pas vus, avez-vous gardé le contact ?

Il y a eu quelques échanges avec le staff, bien sûr. Également avec quelques joueurs. On a gardé un peu de lien mais avant d'en arriver à la tournée d'automne, nous sommes tous conscients qu'il faut bien reprendre avec son club. Nous avons tous besoin de retrouver des sensations et ça passe par le club. Je suis concentré sur la reprise en Top 14. Ensuite, on basculera sur autre chose.

 

Qu'avez-vous pensé des tensions entre la LNR et la FFR, autour du nombre de matchs cet automne et de la libération des joueurs ?

Je ne fais pas partie de ça. Je suis joueur, je ne fais pas dans la politique ou quoique ce soit. Pour moi, hors de question de rentrer dans ces débats-là. Le jour où on m'appellera, je m'en préoccuperai. En attendant, je n'ai pas à me soucier de ce qui se passe entre les dirigeants de la fédération et des clubs.

 

Un des points de désaccord est la mise à disposition de 42 joueurs pour le XV de France, contre les 31 que prévoit la convention. A 42, est-ce vraiment différent pour les joueurs ?

Oui, ce n'est pas pareil. Il n'y a pas la même émulation à 42 ou à 31. Mais c'est aussi une question d'entraînement. En début de semaine, après un gros match comme on a pu en connaître dans le dernier Tournoi des 6 nations, les corps sont parfois mâchés, fatigués. Quand un joueur a un pépin ou qu'il a besoin d'une récupération un peu plus poussée, si on est 42, on peut vite le remplacer. Cela permet de garder une dynamique d'entraînement et des séances plus précises. Oui, il y a du positif à être 42.

 

Pour en revenir au Top 14 : on sait que la reprise se fera dans une grande incertitude sur la tenue des matchs. Comment vivez-vous cette situation ?

On sait que ces questions vont arriver. Parfois, on va s'entraîner sans jouer le week-end. D'autres fois, on va jouer sans s'être entraînés. Bien sûr que ce sera particulier mais une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on fait ? On ne peut pas s'arrêter à ça. Il faut avancer et ne pas baisser la tête, pour se préparer au mieux sans se préoccuper de ce qu'il y a autour. À notre niveau, nous ne pouvons faire que ça.

 

Quelles sont les ambitions du RCT cette saison ?

Être performant dès le départ. Nous avons deux gros matchs de championnat, puis une phase finale de Coupe d'Europe à jouer d'entrée. L'entame va donner le ton. Si on est performant, qu'on est exigeant entre nous, les résultats et les ambitions suivront. Qu'on travaille bien, dans un bon état esprit et on sera en capacité de reproduire ce qu'on travaille à l'entraînement. A ce stade, notre objectif est là.

 

Une phase finale à jouer si tôt dans la saison, c'est nouveau. Excitant ou stressant ?

Excitant. Cela va donner le ton de la saison et un quart de finale dès septembre, c'est génial à vivre. On est tout de suite dans le bain. C'est appréciable.

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