Rachat de Béziers : chronique d’un dénouement
Le feuilleton biterrois a encore connu son lot de surprises et de rebondissements jusqu’au bout.
Dès dimanche, Midi Olympique révélait que la DNACG s’apprêtait à émettre un nouvel avis défavorable au projet de reprise des Franco-émiratis. Le lendemain, celui-ci était effectif et Samir Ben Romdhane, avec ses associés, décidait de jeter l’éponge, laissant le club aux propriétaires actuels et mettant un point presque final au "feuilleton biterrois" qui aura animé plusieurs semaines rocambolesques. Elles le furent jusqu’au bout, au cours d’un week-end encore aussi surréaliste que douloureux. Car, si ce dénouement venait à en faire sourire quelques-uns, il n’y a pourtant rien de drôle, tant cet épisode risque de laisser du monde sur le carreau. À commencer par toutes les recrues souhaitées par l’équipe dont le projet était porté par Chistophe Dominici. Parmi celles-ci, quelques noms prestigieux : Jérôme Rey (Grenoble), Jean-Charles Orioli (La Rochelle), Benjamin Fall (Montpellier), Jordan Taufua (Leicester), Ma’a Nonu (Nouvelle-Zélande), Marika Koroibete (Rebels), Semesa Rokoduguni (Bath), Matias Alemanno (Jaguares), Konstantin Mikautadze (Montpellier) ou Emmanuel Saubusse (Mont-de-Marsan). Du beau monde.
Trois recrues avaient débarqué dimanche
Imaginez que Taufua, Rokoduguni et même le All Black Lima Sopoaga (Wasps) avaient débarqué dimanche dans l’Hérault et même participé le soir même à une réunion avec des amoureux du club dans un restaurant de la ville. Ils devaient ensuite passer leur visite médicale. À l’arrivée ? Taufua a depuis trouvé un accord avec son ancien club de Leicester pour y prolonger. Et les autres ? Alemanno a signé à Gloucester et Fall, contacté par nos soins, n’a pas voulu s’exprimer tout en confiant "ne pas trop avoir le moral". Des jours qui vont laisser des traces. Cédric Bistué, co-président de l’ASBH, le déplorait sur Rugbyrama.fr : "Je pense aux joueurs qui devaient être engagés et se retrouvent sans rien. Je comprends leur déception. Je comprends aussi celle des supporters à qui les candidats à la reprise ont vendu du rêve. J’en veux aux repreneurs parce qu’ils ont menti à tout le monde : à nous, au maire, aux supporters, aux joueurs, à la DNACG… On a subi depuis le début. Résultat, ils laissent un champ de ruines derrière eux." Il faudra forcément du temps pour digérer cet énième rebondissement. Mais qui en a vraiment aujourd’hui à Béziers ?
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