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Dal Maso : « Affronter Brive ne doit pas être simple »

  • Assistant coach Marc Dal Maso of Brive during the Top 14 match between Brive and Clermont on September 8, 2019 in Brive-la-Gaillarde, France. (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport) - Marc Dal MASO
    Assistant coach Marc Dal Maso of Brive during the Top 14 match between Brive and Clermont on September 8, 2019 in Brive-la-Gaillarde, France. (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport) - Marc Dal MASO Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Ayant prolongé son contrat d’une saison, le coach de la mêlée fermée, Marc Dal Maso, va poursuivre sa mission auprès de Jérémy Davidson. Il a hâte de retrouver ses joueurs et d’étalonner la mélée fermée briviste face aux autres du Top 14.

Comment s’est déroulée cette phase de confinement et la reprise de l’entraînement qui a suivi ?

Je l’ai passé à Capbreton dans les Landes, où je suis toujours puisque, au CAB, nous n’avons pas encore repris le rugby avec contact et le travail sur mêlée fermée. Tous les vendredis avant la phase de reprise, nous faisions une visio avec l’ensemble du staff menée par Jeremy Davidson afin de faire le point sur le suivi des joueurs et sur le travail de la prochaine saison. Les joueurs avaient un programme d’entretien à suivre s’ils le pouvaient. Nous n’étions pas à plaindre, nous n’avons pas eu de malade, le rugby est passé au second plan, même si j’en ai pas mal consommé en étant confiné chez moi.

Vous avez regardé les rediffusions des finales sur Canal + ?

Oui d’un œil, mais j’ai surtout regardé à nouveau les matchs de Brive l’an passé, et nos mêlées, et je me suis amusé aussi à remonter dans le temps et à voir l’évolution des entrées en mêlées depuis une dizaine d’années. Cela fait bizarre, car on oublie ce qui se faisait, il n’y a pas si longtemps. Les mêlées avec un gros impact sont terminées, on les a supprimées et pourtant il y a toujours une grosse bataille aux entrées de celles-ci. Il n’y a plus d’impact mais la mise en œuvre des mêlées est devenue plus technique. Les piliers doivent bien se positionner rapidement. Ils ne peuvent plus travailler leurs adversaires sur l’impact. On gagnait une mêlée très souvent sur son entrée. Plus maintenant, les joueurs sont à 20 centimètres les uns des autres, et doivent très vite bien se positionner pour prendre le dessus. Bon, c’est à nous techniciens de leur donner les clefs pour qu’ils y arrivent.

Justement vous avez prolongé d’une saison votre contrat avec Brive, dans un staff très anglo-saxon…

(il coupe, N.D.L.R.)… Mais très complémentaire Jérémy est le patron, il sait ce qu’il veut et ce qu’il attend précisément de ses adjoints. James Coughlan nous rejoint et s’occupera de la défense. Les tâches sont très bien réparties et cette structure me plaît. Chacun connaît ses missions et lui manage le tout. C’est un fonctionnement que j’avais connu notamment avec Eddie Jones et la sélection japonaise. Ils n’ont pas les mêmes caractères mais sont très proches dans leur management. Ils ont tous les deux une forte exigence de résultat.

Ce sera dur, car cette année, toutes les équipes vont débuter avec leur effectif complet, frais et reposé. Il ne faudra pas rater le début de saison.

Avez-vous hâte de reprendre le chemin des entraînements ?

Oh que oui, j’ai envie d’effectuer en live des séances de mêlées avec mes joueurs, les tester, les évaluer, savoir quelle sera la valeur de cette équipe, dans un Top 14 qui s’annonce encore une fois très relevé. Pour le moment, je ronge mon frein, je devrais revenir en Corrèze un peu avant la mi-juillet. J’attends le go de Jeremy Davidson.

Brive a semblé chercher à rajeunir son effectif à travers son recrutement. Des joueurs expérimentés arrêtent ou s’en vont et des jeunes débarquent, notamment en première ligne ?

Nous avons pu enrôler l’Italien Pietro Ceccarelli, qui nous vient d‘Edimbourg et qui souhaitait revenir en France. Il doit nous amener une assise en mêlée fermée. J’espère qu’il va s’adapter le plus rapidement possible à notre façon de faire. Il a 28 ans et une certaine expérience. On a récupéré le talonneur Florian Dufour qui vient de Bordeaux et qui ne manque pas de qualité. Sa puissance va nous faire du bien. D’une manière globale, nous avions une très bonne première, qui a trouvé son rythme de croisière au fil de la saison. À partir de janvier, nous avons obtenu une certaine sécurité dans ce secteur. Il ne fallait pas tout chambouler, au contraire, mais poursuivre le travail effectué. Après globalement, oui le groupe a été rajeuni, il en avait peut-être besoin. Jérémy apprécie aussi de travailler avec des jeunes joueurs, son côté éducateur leur permet de progresser.

Quelles doivent être les ambitions de Brive ?

De gagner des matchs pour être le plus rapidement possible dans une situation confortable. Ce sera dur, car cette année, toutes les équipes vont débuter avec leur effectif complet, frais et reposé. Il ne faudra pas rater le début de saison.

La saison dernière, le CAB avait privilégié les matchs à domicile, quitte à délaisser ceux en déplacement ?

Je ne suis pas tout à fait d’accord. Il faut garder la même philosophie et se battre pour ramener quelque chose de nos déplacements, notamment des points de bonus, car on se rend compte qu’ils font souvent la différence. Cela démontre aussi la force d’une équipe, qui ne lâche pas ses matchs. Et ce message est important. Nos adversaires doivent se dire : on reçoit Brive, cela ne va pas être simple !

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