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Les rugbymen rouvrent leur resto - Fillol : « J’ai eu honte, par moments »

Par Midi-Olympique
  • Jerome FILLOL former player of Stade Francais during the Top 14 match between Stade Francais and Toulouse on January 5, 2020 in Paris, France. (Photo by Sandra Ruhaut/Icon Sport) - Jerome FILLOL - Stade Jean Bouin - Paris (France)
    Jerome FILLOL former player of Stade Francais during the Top 14 match between Stade Francais and Toulouse on January 5, 2020 in Paris, France. (Photo by Sandra Ruhaut/Icon Sport) - Jerome FILLOL - Stade Jean Bouin - Paris (France) Icon Sport
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Propriétaire de deux restaurants en Gironde, l’ancien demi de mêlée du Stade français et du Stade toulousain Jérôme Fillol n’a pas vraiment apprécié les comportements des dirigeants du rugby français, durant la crise...

C’est au printemps 2015 que Jérôme Fillol, après quinze ans de Top 14 et quelques notables distinctions, a quitté le rugby professionnel pour ouvrir, à Bordeaux, deux restaurants plutôt volumineux, La Belle Saison et le Bureau. La crise sanitaire, il l’a donc subie de plein fouet avant de retrouver, depuis une vingtaine de jours, un semblant d’activité. "Le plus dur reste à venir, affirme-t-il aujourd’hui. Il va désormais falloir payer toutes les dettes, soit tout ce que l’on a suspendu pendant trois mois. Je ne vais pas vous mentir : je suis inquiet et dans les premiers temps, nous devrons donc surtout soigner les fondamentaux, comme on dit au rugby : la défense, la défense, la défense !" Groggy mais pas K.-O., le petit-fils de Guy Basquet conçoit que l’état Providence a produit un effort important pour maintenir le secteur de la restauration à flots. En revanche, il ne sait pas encore si les assurances "joueront vraiment leur rôle et aideront leurs clients en position difficile, comme c’est le cas aujourd’hui".

"Ces gens-là n’ont pas donné une belle image de notre sport"

Le reste ? S’il a évidemment pris du recul sur le rugby et ses showmen, Jérôme Fillol a néanmoins suivi avec attention les soubresauts qu’a engendrés la crise sanitaire sur le petit monde du rugby professionnel français. Il conclut ainsi : "Il y a des moments où les comportements de nos dirigeants m’ont vraiment fait honte : aux pires instants de la crise, ils se regardaient le nombril et, alors que des centaines de gens mouraient chaque jour sur des lits d’hôpitaux, parlaient de leur place au classement et de la fin impérative du championnat. C’était indécent, franchement. Ces gens-là n’ont vraiment pas donné une belle image de notre sport."

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