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Le Covid-19 retarde les décisions

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    Le Coronavirus retarde les décisions Getty Images
Publié le Mis à jour
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La crise qui frappe les finances de tous les clubs est venue chambouler le calendrier. face à l’urgence économique, la question de l’élection à la présidence de la FFR semble passer au second rang...

Ils sont nombreux, quand interrogés sur leurs intentions de vote lors de la prochaine élection fédérale (3 octobre), à avoir eu cette même réaction. "Pour être honnête, on ne s’en est pas encore concertés à ce sujet. Avec la crise du Covid-19 et le confinement, cela fait deux mois que personne n’a pu se réunir au club. Et pour tout dire, l’élection à la FFR, c’est pour l’instant la dernière de nos préoccupations." La préoccupation du moment, donc, est la même qu’à l’étage professionnel : l’aspect économique, et l’urgence de clôturer un budget puis d’en construire un nouveau (2020-2021), sans fin de saison à jouer et avec la lourde incertitude qui pèse sur le partenariat. Même sur les plus petites structures. "À notre humble niveau, nous avons des besoins modestes, c’est sûr. Chez nous, aucun joueur n’est payé. De ce côté-là, on est tranquille. Malgré tout, il faut pouvoir assurer le transport de toutes nos équipes, la réception du public et des adversaires les jours de match et le fonctionnement courant du club" explicite un président de Promotion d’Honneur.

"L’élection à la FFR, on verra plus tard"

"Ce sont des choses simples : des factures d’électricité ou de gaz à payer, quelques petits contrats à honorer. Mais sur ces points, ce sont nos petits partenaires locaux qui nous permettent de rentrer dans les clous. Ces partenaires, c’est le bar ou l’entreprise de BTP de notre petite ville. Or, aujourd’hui, nous n’avons aucune visibilité sur ces partenaires. Ils ont souffert de la crise, on le sait. Seront-ils encore là en septembre ? Notre préoccupation, elle est là. L’élection à la FFR, on verra plus tard."

Voilà un éclairage qui explique, aussi, la part importante des clubs qui ont choisi de s’inscrire dans la case "ne se prononce pas" de notre sondage. À ce titre, les deux camps pourront y trouver des raisons de se réconforter : côté Laporte, le plan de 35 millions vite dégainé face à la crise a semblé à être apprécié des clubs (voir par 4) et correspondre aux inquiétudes du moment ; côté Grill, le retard constaté dans cette consultation n’a rien d’irrémédiable, mathématiquement, et le président de la Ligue Île-de-France pourra voir dans cet épais matelas d’électeurs encore indécis un espoir d’inverser la tendance.

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