Le jour où Williams est devenu... Sonny Bill
Quelque peu timide avant ce match, le Néo-Zélandais avait brillé à Geoffroy-Guichard, jouant avec les défenseurs clermontois comme un chat avec une souris.
Débarquant du XIII australien, Sonny Bill Williams a connu, avant de devenir l’attraction du rugby français, quelques mois difficiles en Top 14 : « La première année a été douloureuse. Je n’avais pas les codes. J’avais du mal à comprendre le jeu. Tana Umaga et Jonny Wilkinson m’ont beaucoup aidé, au départ. Jonny me faisait répéter, répéter et encore répéter pour devenir meilleur. Il me disait : « Le travail paie, Sonny ! Arrête de te plaindre et continue ! » Je l’ai écouté... »
Un danger constant
C’est sur cette demli-finale que Williams devint Sonny Bill, après avoir incarné un danger constant pour les défenseurs adverses. « Ce match, on aurait dû le gagner », dit-il. À Geoffroy-Guichard, SBW a écrit, sans le savoir, les premières lignes de sa légende à XV. « Quand il est arrivé, il cherchait ses repères, se souvient Joe Van Niekerk. Il m’en parlait et je répondais : « Ta simple présence fait peur et nous renforce énormément. Ne t’inquète pas. » ça s’est confirmé contre Clermont. Il fut impressionnant, avec sa faculté à lancer le haut du corps à l’assaut de l’adversaire, sans la moindre appréhension, ce qui lui laissait les bras libres pour donner la balle. Il n’y avait que lui pour faire ce genre de truc sur la planète. On découvrait tous ce geste. Tous les off-loads du monde ne sont aujourd’hui que des imitiations de ce que faisait Sonny. » Il quitterait la France une poignée de temps après et deviendrait, sous le maillot all black, international à 53 reprises, marquant douze essais et décrochant une Coupe du monde en 2015.
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