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Retour (face) à l’envoyeur ?

  • Le demi de mêlée toulousain, Sébastien Bézy, pourrait se retrouver face à son club actuel pour disputer les phases finales du championnat. Ayant signé à Clermont et en cas de barrage entre le 6e et 7e du championnat, cette hypothèse pourrait se vérifier.
    Le demi de mêlée toulousain, Sébastien Bézy, pourrait se retrouver face à son club actuel pour disputer les phases finales du championnat. Ayant signé à Clermont et en cas de barrage entre le 6e et 7e du championnat, cette hypothèse pourrait se vérifier. - Icon Sport
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L’ailier rochelais, Vincent Rattez, et le demi de mêlée toulousain, Sébastien Bézy, ont des chances d’affronter leurs clubs actuels sous le maillot de leurs futures écuries, pour finir... la saison en cours. Situation pour le moins loufoque.

C’est la situation la plus incongrue qui puisse exister : imaginez que les internationaux français Vincent Rattez (28 ans ; 5 sélections) et Sébastien Bezy (28 ans ; 7 sélections) risquent de terminer leur saison 2019-2020 en affrontant… le club auquel ils appartiennent encore aujourd’hui !

L’hypothèse ne tiendrait qu’en cas de maintien des barrages entre les cinquième et le huitième du classement actuel du Top 14 d’un côté, puis entre le sixième et le septième de l’autre, afin de délivrer les deux derniers billets pour la prochaine Champions Cup. Montpellier devrait se déplacer à La Rochelle quand Clermont recevrait Toulouse. L’ailier Vincent Rattez, victime d’une fracture du péroné lors du Tournoi des 6 Nations contre l’Italie en février, pensait initialement finir son aventure rochelaise, débutée en 2016, par une ultime phase finale avec le club maritime à son retour de blessure. Il pourrait effectivement clôturer son exercice actuel à Marcel-Deflandre en août, mais sous le maillot montpelliérain. En effet, Rattez s’est engagé en faveur du MHR pour les trois années à venir et la décision de la Ligue de privilégier des phases avec les effectifs de la saison 2020-2021 le place dans une situation totalement inédite. Pas certain qu’il se voyait refermer le chapitre rochelais, celui qui lui a fait découvrir le Top 14 puis l’équipe de France, de cette façon. Quoi qu’il arrive, et même si la solution des quarts de finale était retenue, c’est donc avec la tunique héraultaise sur le dos qu’il aura une chance de décrocher son premier Brennus.

Vous avez dit absurde ?

De son côté, Sébastien Bezy a eu le bonheur de devenir champion de France avec son club formateur, le Stade toulousain, en juin dernier. S’il était remplaçant au coup d’envoi de la finale, il avait joué un rôle prépondérant durant les phases finales, quand son entrée précoce décalait systématiquement Antoine Dupont à l’ouverture. Et autant dire qu’entre la Coupe du monde et le Tournoi des 6 Nations, Dupont a tellement été absent à Ernest-Walon cette saison que l’influence de Bezy dans le jeu des Rouge et Noir n’en fut que plus grande. Il y a quelque temps, le demi de mêlée avait longuement hésité entre la proposition de prolongation de ses dirigeants et l’offre de Clermont, avant d’opter finalement pour un changement de club. Et l’intéressé de clamer dans la foulée qu’il voulait finir de la plus belle des manières l’histoire qui le lie à l’écurie où il a effectué toutes ses classes. Mais voilà comment il pourrait se retrouver en position de devoir la crucifier, malgré l’importance qu’il a eue ces derniers mois dans ses productions, s’il veut être européen… 

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