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La caution Etcheto de l'ASPTT Nantes

Par Gérard PIFFETEAU (avec G. David)
  • Pierre Magimel, Hervé Maura, Jean-Marc Allègre, Vincent Etcheto, Pierre Arnald, Jean-Baptiste Grisoli (caché), Christophe Grolleau (de dos), (de g. à dr.) ont débattu du devenir du Stade nantais.
    Pierre Magimel, Hervé Maura, Jean-Marc Allègre, Vincent Etcheto, Pierre Arnald, Jean-Baptiste Grisoli (caché), Christophe Grolleau (de dos), (de g. à dr.) ont débattu du devenir du Stade nantais. - Thibault Albert
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Au terme de sa large réflexion, le Stade nantais fait le pari ambitieux de viser le Pro D2.

L’invitation lancée par le Stade nantais n’était pas de celles que l’on classe verticalement. L’intitulé suscitait la plus grande attention et il n’est donc pas surprenant que le débat proposé sur le thème "Les leviers de professionnalisation d’un club de rugby de la Fédérale 1 à la Pro D2" a rassemblé plus de 200 personnes. Une affluence au-delà des espérances des organisateurs. Dans une salle du cinéma Pathé Atlantis de Saint-Herblain - mais nous étions bien dans le réel - en présence notamment de Pierre Arnald, directeur général du Rugby United New-York et ex-DG du Stade français, et de Vincent Etcheto qu’on ne présente plus, le président du SNR Jean-Marc Allègre a exposé les projets de son club.

Pour viser l’objectif du Pro D2 à l’horizon 2022-2023, le club va transformer ses structures avec la création la saison prochaine d’une SAS qui gérera l’équipe première. Une formule jugée plus souple que la SASP. Le reste du club conservera le statut d’association qui doit rester un élément fort du projet. Un changement de cap qui, selon les dirigeants nantais, devrait permettre de récolter des fonds supplémentaires. L’objectif étant de passer d’un budget de 1,5 million d’euros cette saison à 2,2 millions d’euros l’an prochain pour atteindre les 4,4 millions d’euros au moment de l’accession programmée en Pro D2. De fait, les décideurs du rugby ligérien étaient sollicités depuis quelques mois sur la réflexion d’une évolution vers le professionnalisme. La question que se posaient le président Allègre et ses proches se voulait limpide : "On attend, ou on anticipe plutôt que de subir." Nous connaissons aujourd’hui la réponse, sauf que les Nantais sont conscients de ne pas maîtriser l’échéance sportive.

Vice-président en charge du sportif, Pierre Magimel ne peut nier que le projet actuel est lié à une réflexion sur le potentiel du SNR : "Depuis quatre ans que nous sommes en Fédérale 1 il y a eu sportivement une vraie progression. Cette année, nous sommes toujours en course pour les deux premières places. Nous pensons qu’il y a la possibilité de monter en Pro D2 avec ce groupe renforcé par un recrutement très ciblé."

Chantier du stade prioritaire

Pour augmenter leur chance de réussite, les Nantais ont mis un Vincent Etcheto dans leur moteur. L’ex-coach de l’UBB et de l’Aviron accompagne le staff et les joueurs. Pierre Magimel trace le cadre : " Vincent n’est pas à Nantes tous les jours mais il voit tous nos matchs. Il analyse, il échange avec les entraîneurs, il fait évoluer dans le détail et fait grandir nos coachs et les joueurs. Il apporte une grande exigence. On n’est pas allé chercher qu’un nom connu mais quelqu’un qui prônait un rugby ambitieux. Il est compatible avec le Stade nantais." Toujours dans l’objectif d’atteindre le Pro D2, le Stade nantais a fait du chantier du stade l’un des objectifs prioritaires. Plutôt que de déménager, l’aménagement du stade Pascal Laporte semble être privilégié en collaboration avec la mairie afin de doubler la capacité d’accueil. Au cours de cette conférence d’un très bon niveau, Jean-Baptiste Grisoli (ancien médecin du XV de France et du RC Toulon) a souligné que ce passage entraînait une professionnalisation à tous les étages du club. Y compris au niveau médical : " Il faut avoir un médecin, des kinés sous contrat et à tout prix une secrétaire médicale pour chapeauter le tout."

Sur ce point, le président Jean-Marc Allègre à un coup d’avance grâce au partenariat signé l’an dernier avec le CHU de Nantes.

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