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Un maillot pour l’Algérie

Par Didier Navarre
  • Nadia Djilali redouble d’efforts pour devenir internationale algérienne, à 38 ans. Nadia Djilali redouble d’efforts pour devenir internationale algérienne, à 38 ans.
    Nadia Djilali redouble d’efforts pour devenir internationale algérienne, à 38 ans. DR
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Nadia Djilali pratique le rugby depuis ses 14 ans. À 38 ans, elle peut réaliser son rêve, celui d’être internationale avec l’Algérie son pays d’origine.

C’était en 1994 à Aspet. À l’époque, Nadia Djilali n’était pas encore employée à la ville de Toulouse, mais élève au foyer Sainte-Marie de cette localité commingeoise. Lors d’une séance de gym, on lui a proposé une initiation à la balle ovale. "De suite, j’ai été conquise. Une fois revenue à Toulouse, je me suis inscrite à l’école de rugby du TAC qui était le club le plus proche de mon domicile", dit-elle. Ce virus ovale ne l’a plus jamais quitté. Elle s’est de suite spécialisée au poste de pilier droit et a endossé les maillots du TAC, de Saint-Orens, de Fonsorbes, du Toulouse CMS, d’Auch et du Pays sud toulousain. "Je n’ai que de bons souvenirs, ajoute-t-elle. Surtout à Saint-Orens où j’ai eu le plaisir de côtoyer Nathalie Amiel, les sœurs Fraysse, Anne Alaphilippe. À Fonsorbes, j’ai eu la joie de disputer une finale du championnat de France d’Élite 2 en 2007 face à la Valette. À Auch et au Pays Sud, je me suis éclatée, j’ai découvert les vraies valeurs du rugby de terroir. Je n’oublie pas non plus, mon club formateur le TAC auquel je voue une haute estime."

Une sélection : l’aboutissement d’une carrière

Après plus de vingt ans de carrière, Nadia peut réaliser à 38 ans son rêve, celui d’endosser le maillot d’une équipe nationale. Native d’Oran, elle a participé aux présélections avec la toute jeune fédération algérienne. Elle s’est fixée comme objectif de disputer le test en novembre prochain à Alger face à la Tunisie. "En plus de vingt ans de carrière, renchérit Nadia, je n’ai pas eu la joie d’être championne de France, je n’ai pas joué non plus dans le Top 10. Une sélection avec mon pays d’origine, serait l’aboutissement d’une carrière. Je travaille pour atteindre cet objectif. Je me suis inscrite dans une salle spécialisée. Je suis un programme avec un coach. En l’espace de trois mois, j’ai gagné en masse musculaire, en tonicité et en force des bras."

La franco algérienne se donne deux ans pour porter le maillot de la sélection nationale. À quarante printemps, elle a un autre projet, celui de devenir éducatrice de façon à rendre ce que le rugby lui a apporté, la stabilité et la joie de vivre.

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