"Les lions et les agneaux"
Les Audois n’avaient pas les armes pour rivaliser avec les Cantaliens.
Carcassonne n’a pas affiché un grand visage vendredi soir à Aurillac. Au-delà des trois jaunes, Christian Labit était surtout déçu car "on ne fait pas un grand match et on ne marque pas d’essais. À l’extérieur, pour gagner, il faut marquer des essais !" et cette "incapacité" n’a pas été du goût de l’entraîneur de l’USC. Carcassonne a subi le premier acte, fait illusion dans le deuxième par le pied de Séguy, "mais quand tu joues vingt minutes à 14 dans ce genre de match, face à une équipe qui affiche une volonté de vouloir gagner car elle joue sa survie en Pro D2, forcément c’est compliqué".
Chahuté en mêlée et sur sa touche, Carcassonne n’a pu proposer grand-chose et malgré les absences, "cela n’excuse rien", pointait le technicien. L’absence de joueurs cadres a peut-être pesé sur les débats, mais "on est tombés sur une équipe qui avait plus envie que nous. À nous de régler ces problèmes parce qu’on est des lions à domicile et des agneaux à l’extérieur." Trop de points perdus en route qui ne satisfont pas le coach et freinent "la possibilité d’être plus ambitieux", estime Christian Labit.
Cette ambition, l’USC pourra peut-être l’envisager au sortir de son match en retard de la 18e journée qui se jouera vendredi prochain face à Valence. Car une victoire bonifiée proposerait effectivement d’autres perspectives pour la fin de saison. À condition aussi de faire preuve "de réalisme et de discipline". J.-M. A.
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