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Match référence

Par Quentin PUT
  • Les Montalbanais ont fait la différence notamment dans les ballons portés face à leurs adversaires du jour. Photo Manuel Massip
    Les Montalbanais ont fait la différence notamment dans les ballons portés face à leurs adversaires du jour. Photo Manuel Massip TARN ET GARONNE
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Montauban - Sapiac n’a pas vibré devant ce match bien terne. Mais ce résultat, acquis à la puissance de son pack, est, pour l’instant, le plus retentissant de la saison.

Seul le résultat compte, dirait-on de cette rencontre sans essai. Nos cervicales furent mises à rude épreuve tant les acteurs ont usé et abusé des chandelles pour mettre la pression dans l’autre camp. Et à ce petit jeu, les Oyomen n’ont fait aucune différence et au contraire ont mis en valeur un pack montalbanais en furie, raflant des pénalités à tout-va. "Au jeu de l’occupation et de la déstabilisation, on a gagné, résumait le demi de mêlée Jérémy Chaput. C’est ce qui a fait que nous avons récupéré des pénalités, que nous sommes repassés devant et que nous n’avons pas douté." Les Montalbanais ont su prendre à leur jeu les Oyomen, dominant outrageusement les phases de mêlée fermée et de ballon porté. "On voulait être très précis sur ces phases de jeu ", rapportait Jeff Dubois. Et face à un adversaire d’un tel calibre, les fameux détails si décisifs étaient, pour une fois, dans le camp de Montauban. Pas de faute évitable à quelques minutes du terme, un engagement de haut niveau du début à la fin, Sapiac a, semble-t-il, chassé ses démons.

Une nouvelle phase

Durant quatre-vingts minutes, Montauban a prouvé qu’il pouvait rivaliser avec les plus grands. Le jeu au pied fut l’une des clés de ce franc succès. "On a quand même beaucoup joué dans le camp d’Oyonnax, relevait l’entraîneur des trois-quarts. J’espère que ça peut lancer quelque chose, et être une référence pour les gars afin de jouer plus libéré." Et la suite, le paquet d’avants s’en est parfaitement chargé, ne laissant pas une miette aux avants du Haut-Bugey. "Depuis le début de la saison, un secteur de jeu nous fait défaut, poursuivait l’ancien Toulousain. Aujourd’hui, quasiment tous les secteurs étaient dans le vert et cela montre que l’on peut le reproduire."

Le retour de blessés en début de semaine poursuit cette bonne dynamique initiée en 2020, dans laquelle le club du Tarn-et-Garonne a empoché 10 points en 4 matchs. Et même si le président Jean-Claude Maillard évoquait un maintien " pas encore complètement fait" et attendait "une ou deux victoires à l’extérieur pour nous mettre plus à l’aise", les défaites conjuguées de Valence-Romans, Rouen, Aurillac et Aix-en-Provence scellent quasiment le sort de Sapiac. Le meilleur est donc à venir.

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