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Colomiers : Alliage surpuissant

  • Agustin Costa Repetto sonne la charge et va défier le rideau défensif breton. Après le match aller perdu (29-13), les Columérins avaient à cœur de prendre leur revanche sur les Bretons.
    Agustin Costa Repetto sonne la charge et va défier le rideau défensif breton. Après le match aller perdu (29-13), les Columérins avaient à cœur de prendre leur revanche sur les Bretons. Midi Olympique - Stéphanie Biscaye
Publié le Mis à jour
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Pour se défaire d’un concurrent direct aux phases finales, les Haut-Garonnais s’en sont remis à l’avancée de leur huit de devant, une nouvelle fois impérial. Les voilà deuxièmes !

En ce moment, pas grand-chose ne semble pouvoir perturber les joueurs de Julien Sarraute et Fabien Berneau qui font preuve d’une confiance inaltérable, d’une maîtrise qui ne faiblit pas et d’une concentration imperturbable. Il fallait voir le visage fermé de Julien Sarraute trois-quarts d’heure avant le coup d’envoi pour saisir la volonté des Columérins de ne pas fléchir et aussi la méfiance qu’incarnait cette venue de Vannes. "Oui, on craignait ce match plus que Béziers, car Vannes est une équipe encore plus complète et qui joue mieux. Puis, il ne faut pas oublier que nous en avions pris presque trente là-bas donc nous avions à cœur de prendre notre revanche", soutenait Fabien Berneau, sourire aux lèvres après-coup.

Une première mi-temps de feu

Pour se mettre dans la poche un septième succès consécutif - record du club depuis son retour en Pro D2 en 2012 - Colomiers a mis comme de coutume depuis maintenant plusieurs mois les bons ingrédients sur la table. À commencer par une mêlée d’airain biberonnée par Gurthrö Steenkamp. Souveraine avec cinq pénalités obtenues au cours de la première mi-temps la plus complète qui nous ait été donné de voir jusqu’ici cette saison. L’alliance ou plutôt l’alliage argentino-franco-géorgien composé de Costa Repetto, Barlot et Sheklashvili, bien soutenu par le reste du huit de devant en a fait voir de toutes les couleurs à son vis-à-vis. Pour sa quatrième titularisation de la saison à ce poste, le vénérable vétéran argentin Agustin Costa Repetto s’est rappelé au bon souvenir de ses premiers amours hexagonaux. "En fait, chacun a une envie de montrer qu’il est prêt pour jouer. C’est la grosse différence cette année. Personnellement je sais qu’il ne m’en reste pas beaucoup… donc jouer chaque match, j’en rêve à chaque fois que je rentre de l’entraînement", explique-t-il. Débarqué en France et à Tarbes depuis l’Italie et le club de Mogliano à l’été 2014 avec le statut de gaucher, le talon de formation fut l’incarnation de cette domination et de cette furieuse envie d’avancer en permanence.

Comme sur sa percussion tonitruante à la 21è sur le deuxième ligne adverse Eric Marks. D’un dynamisme et d’une énergie débordante dans le jeu courant qui en ferait presque oublier ses 37 printemps, il fut aussi l’un des maillons essentiels de la bonne structuration des ballons portés columérins, ravageurs lors du premier acte. "On s’est souvenu qu’on avait pris un essai de pénalité sur l’épreuve de force à Vannes et un autre ballon porté de quarante mètres. Nous avons démontré ce vendredi qu’on pouvait inverser les choses. Sur la mêlée, il n’y a pas grand-chose à rajouter, je suis un ancien joueur et je sais que sans mêlée tu ne peux gagner un match même si à ce niveau, ce n’est pas que la mêlée qui compte." Non, il y a eut aussi la défense, - la plus hermétique à domicile du championnat - jamais prise à revers durant le premier acte, et très agressive à l’image des montées d’Edoardo Gori en sortie de mêlée. " Nous ne leur avons rien donné, nous avons aussi mis beaucoup de mobilité, de concentration, de communication pour les mettre à la faute et leur faire tomber les ballons", concluait un Fabien Berneau, conscient que "pour l’instant tout sourit à Colomiers".

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