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Lavelanet : Madame, la présidente

Par Didier Laguerre
  • Corinne Villeroux-Rieu, lors de la remise de la médaille FFR a Armand Verra, bénévole au club depuis 53 ans.
    Corinne Villeroux-Rieu, lors de la remise de la médaille FFR a Armand Verra, bénévole au club depuis 53 ans.
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Rien ou presque ne prédestinait Corinne Villeroux-Rieux à occuper la présidence du Stade lavelanétien. Et pourtant…

"Nous étions fin juin et il n’y avait personne. En deux jours, nous avons remonté un bureau…" Et voilà comment, Corinne Villeroux-Rieu, 48 ans, assistante de direction dans le civil, s’est retrouvée présidente du Stade lavelanétien, en Promotion Honneur. Le jaune et le noir ne lui sont pas des couleurs étrangères puisqu’elle a été secrétaire une douzaine d’années durant ; son frère Alexandre porta les couleurs du Stade au poste de talonneur, tandis que son papa occupait les fourneaux. Les présentations faites, elle prévient : "Le passé ? On n’y pense plus…" Pour mémoire, Lavelanet accéda à un huitième de finale en 1974 (Béziers) et deux seizièmes 1973 (Toulon) et 1975 Narbonne avant de s’éteindre à petit feu. Aujourd’hui, avec 6 500 habitants, la ville a fait une deuxième croix sur ce qui fit sa vitalité, le textile, et lutte pour retrouver l’équilibre économique et démographique : "Être présidente, c’est beaucoup de travail, deux à trois heures en moyenne par jour, confesse-t-elle, et je ne m’attendais pas à autant de contraintes. Il faut être un peu partout à la fois, mais heureusement, je suis bien entourée… "

23 joueurs en début de saison

Deux parrains de renom l’accompagnent à la vice-présidence, l’ancien trois-quarts centre Jacques Palacios, et l’arbitre Jean-Luc Rebollal, mais c’est sur Jean-François Pédoussaut qu’elle peut le mieux s’appuyer. L’ancien pilier de l’AS Béziers, originaire de la ville voisine de Laroque, c’est un peu le couteau suisse chargé du recrutement alors que le nombre de joueurs sur le départ s’accélérait en fin de saison dernière, et de l’entraînement : "Il a même accepté de rejouer…" se félicite Corinne. Au-delà des bons résultats, les drapiers ont retrouvé les valeurs chères au cœur de leur présidente : "Nous avons attaqué la saison avec vingt-trois joueurs, et là nous sommes trente-cinq, et ça, nous le devons au bon état d’esprit des joueurs qui font venir des copains. Quand ils voient qu’on vit bien, ils restent. Pour le repas de Noël il y avait une centaine de personnes présentes. " Corinne n’y est pas étrangère.

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